Les autorités compétentes en la matière devraient effectuer une descente dans la commune de Yeumbeul Nord pour ramener la sérénité chez les populations riveraines des bassins de rétention d’eaux usées et de pluie ainsi que du lac «worouwaye». Celles-ci vivent la peur au ventre à cause de gros reptiles qui sortent souvent de ces réceptacles d’eaux stagnantes. Le bassin de rétention de Médina gazon et le lac «worouwaye» ainsi que quatre quartiers de la commune de Yeumbeul Nord, toujours engloutis par les eaux de pluie (Djeddah marine, Yatassaye, Mor Fall Niang et Amar Sarr), sont devenus maintenant des gîtes de serpents et de boas qui hantent le sommeil des populations riveraines. A en croire Louis Gomis, coordonnateur du collectif pour la lutte contre les inondations à Yeumbeul Nord, les habitants de ces localités sont confrontés à cette situation depuis la construction du bassin de Médina gazon et l’absence de démolition de bâtiments en ruine laissés à l’intérieur de l’ouvrage. «Cet ouvrage est devenu le repaire par excellence des reptiles de tous ordres, qui sortent du bois à tout moment et créent la panique dans le quartier. Il y a même des boas qui attaquent les chiens errants et les bêtes domestiques, qui sont à la recherche d’herbes vertes dans le bassin», a laissé entendre hier le coordonnateur dudit collectif.
Des serpents attaquent des bêtes en quête de pitance
M. Gomis a déploré également les apparitions récurrentes des reptiles au lac «worouwaye» et des quartiers littéralement rayés de la carte du Sénégal par les inondations. «Le lac ‘’worouwaye’’ ainsi que quatre quartiers de Yeumbeul Nord (Djeddah marine, Yatassaye, Mor Fall Niang et Amar Sarr) sont transformés en véritables niches de serpents», explique-t-il. Et de poursuivre : «les reptiles poussent parfois des cris, qui laissent croire à des bêlements de moutons et des pleurs de bébés jetés dans les hautes herbes du bassin. Nous avions été alertés un jour par ces genres de cris et nous avions aussitôt activé les limiers. Quand les flics ont vérifié avec les sapeurs-pompiers, ils n’avaient vu l’ombre d’aucun animal domestique ni de bébé. Ces serpents et autres gros reptiles n’ont pas encore fait de victime du côté des populations. Nous sollicitons l’intervention immédiate des autorités étatiques, avant que l’irréparable ne se produise», a-t-il fait remarquer.
Dragage du bassin, démolition des bâtiments à l’intérieur de l’ouvrage
Face à la présence des reptiles, le coordonnateur du collectif suggère des pistes de solution dans le but de débarrasser les populations des serpents. M. Gomis demande ainsi le dragage du bassin de rétention de Médina gazon et la démolition des bâtiments laissés à l’intérieur dudit bassin. Aussi, il déplore la mauvaise construction de l’ouvrage et plaide pour le relogement des propriétaires des bâtiments en question, dont certains sont décédés entre-temps, en laissant derrière leurs progénitures sans moyens consistants de subsistance.
Vieux Père NDIAYE
Des serpents attaquent des bêtes en quête de pitance
M. Gomis a déploré également les apparitions récurrentes des reptiles au lac «worouwaye» et des quartiers littéralement rayés de la carte du Sénégal par les inondations. «Le lac ‘’worouwaye’’ ainsi que quatre quartiers de Yeumbeul Nord (Djeddah marine, Yatassaye, Mor Fall Niang et Amar Sarr) sont transformés en véritables niches de serpents», explique-t-il. Et de poursuivre : «les reptiles poussent parfois des cris, qui laissent croire à des bêlements de moutons et des pleurs de bébés jetés dans les hautes herbes du bassin. Nous avions été alertés un jour par ces genres de cris et nous avions aussitôt activé les limiers. Quand les flics ont vérifié avec les sapeurs-pompiers, ils n’avaient vu l’ombre d’aucun animal domestique ni de bébé. Ces serpents et autres gros reptiles n’ont pas encore fait de victime du côté des populations. Nous sollicitons l’intervention immédiate des autorités étatiques, avant que l’irréparable ne se produise», a-t-il fait remarquer.
Dragage du bassin, démolition des bâtiments à l’intérieur de l’ouvrage
Face à la présence des reptiles, le coordonnateur du collectif suggère des pistes de solution dans le but de débarrasser les populations des serpents. M. Gomis demande ainsi le dragage du bassin de rétention de Médina gazon et la démolition des bâtiments laissés à l’intérieur dudit bassin. Aussi, il déplore la mauvaise construction de l’ouvrage et plaide pour le relogement des propriétaires des bâtiments en question, dont certains sont décédés entre-temps, en laissant derrière leurs progénitures sans moyens consistants de subsistance.
Vieux Père NDIAYE