Le monstre physique Reug-Reug, 1.96m pour 120 kg, fait ses grands débuts en MMA lors du premier Arès Fighting Championship à Dakar, ce samedi 14 décembre. Le champion de lutte sans frappe avertit son adversaire et soutient que le MMA fait partie de sa carrière de sportif. Cependant, le lutteur sénégalais fera face à Sofiane Boukichou, du haut de ses 4 ans d’expérience en MMA.
Ce samedi 14 décembre à Dakar, Reug-Reug disputera son premier combat de MMA. Grand espoir de la lutte sénégalaise, il fait face à Sofiane Boukichou. Chez lui au Sénégal, il est bien évidemment le grand favori du public. Face à un véritable combattant de MMA, vétéran du Cage Warriors, Reug-Reug, Oumar Kane de son vrai nom, pourra compter sur son explosivité et ses compétences en grappling (terme très général utilisé pour désigner l'ensemble des pratiques de lutte). Attention toutefois à avoir le cardio nécessaire pour pouvoir durer l’ensemble du combat. Toujours est-il que ce néo de 1.96m et 120kg arrivera au ARES 1 dans la peau d’une véritable superstar. Adulé par la foule des open presse et faisant le show, Reug-Reug est assurément l’une des attractions de cet événement d’envergure. Après Bombardier et Siteu, Reug-Reug est le troisième lutteur à se lancer dans le MMA. Le lutteur sénégalais avoue ne s’être pas lancé dans ce tournoi sans en avoir fait des études. Il confie qu’il s’est entouré des meilleurs coachs. «Avant de se lancer dans ce tournoi, on a fait l’étude de ce sport qui est presque nouveau chez nous. Avec mes coachs, on a fait le nécessaire. J’ai deux entraineurs professionnels qui m’accompagnent, pour vous dire que ce combat est important pour moi», déclare-t-il. Le MMA pour Reug-Reug, c’est une partie de sa carrière et non une aventure : «je souhaite pour cette aventure avoir plein de succès comme avec la lutte. Ce combat face à Sofiane fait partie de ma carrière de sportif, ce n’est pas seulement un évènement». Le jeune lutteur sénégalais refuse de se mettre la pression après les succès enregistrés par ses compatriotes prédécesseurs dans ce sport. «Je suis jeune, je n’ai pas de pression. Je débute un parcours de jeune lutteur. C’est mon destin qui m’a dirigé vers le MMA. Je n’aurais jamais de pression car j’ai connu la difficulté extrême», réagit-il.