RETRAIT DU PARC NATIONAL DU NIOKOLO-KOBA DE LA LISTE DU PATRIMOINE MONDIAL EN PERIL DE L’UNESCO : Le ministre de l’Environnement satisfait




 
Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique se réjouit du retrait du Parc national du Niokolo-Koba. Pour Daouda Ngom, cela présente de multiples avantages, notamment la relance du tourisme et de la diplomatie environnementale. Il a par ailleurs listé les engagements donnés à l’Unesco pour arriver à un tel résultat.
 
 
Daouda Ngom a relevé que l’inscription d’un site sur la liste du patrimoine mondial en péril renvoie une mauvaise image de ce pays en matière de gestion de l’environnement. Et aujourd’hui, ce retrait aura beaucoup d’enjeux.
”Ce retrait du Parc national du Niokolo-Koba de la liste des sites du patrimoine mondial en péril de l’Unesco procure plusieurs avantages parmi lesquels la relance de la diplomatie environnementale’’, a déclaré le ministre de l’Environnement.
Avant d’ajouter : « la décision de retirer le Parc national du Niokolo-Koba de la liste du Patrimoine mondial en péril de l’Unesco, permet de donner une nouvelle dimension à la gestion dudit parc où les agents étaient à un moment donné démotivés ».
Pour le ministre, qui rappelle que depuis sept ans, le Sénégal court derrière le retrait de cette liste, cette décision de l’Unesco, en plus de contribuer à l’amélioration de sa gestion, va booster le tourisme car un site sur le patrimoine des sites en péril n’attire pas les touristes.
Pour arriver à ce résultat, le ministre a expliqué avoir saisi les services compétents, au mois d’avril dernier, pour évaluer les actes à poser pour le retrait du Parc national Niokolo-Koba de cette liste des sites en péril.
”L’Etat du Sénégal se devait de prendre certains engagements, donner des gages à l’Unesco pour le retrait du Parc du Niokolo-Koba de cette liste. Parmi ces engagements, il y a la fermeture des carrières à l’intérieur du parc qui étaient sources de problèmes. Nous allons également dans le cadre de nos engagements étudier l’impact environnemental du barrage de Samba Ngalou, car il se pourrait que cet ouvrage ait des conséquences néfastes sur le parc. Et la troisième mesure concerne la fermeture de la carrière Mansa Dala, à l’intérieur du parc ».
 
Khadidjatou D. GAYE
 
 

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