Le Cadre unitaire des syndicats des transports routiers (Custr) a accepté de s’asseoir avec le gouvernement. Mais sans les ministres de l’Intérieur, des Finances, des Forces armées. Une rencontre qui n’a pas abouti à la résolution définitive des 11 points revendicatifs des transporteurs. Ces derniers, après la rencontre, ont demandé à retourner à leurs mandants pour prendre une décision.
C’est la présidente de la Conseil national du dialogue social (Cnds) qui a présidé la rencontre en présence des ministres des Transports, des Collectivités territoriales. Au sortir du conclave qui a duré près de 5 tours d’horloge, le ministre des Infrastructures, faisant l’économie de la rencontre, soutient que «le Président a signé un décret qui autorise les ministres concernés à mettre en place des brigades mixtes de routiers au niveau des corridors nationaux sur le contrôle routier. Le Président nous enjoint de publier des décrets pour mettre en place trois points de contrôle au niveau des corridors qui concernent seulement la police nationale. Nous sommes tombés d’accord sur plusieurs points. Ils nous ont demandé de leur permettre de rendre compte à la base des contours du conclave. Mais nous attendons qu’ils lèvent le mot d’ordre avant le coucher», laisse entendre le ministre Mansour Faye, qui n’est pas revenu sur les points d’accord qu’il a annoncés, laissant aux syndicalistes la parole, car ils ont décidé de se prononcer les heures à venir.
Revenant sur le décret, cette disposition fait partie des accords de la Cedeao qui précisent que les contrôles ne se font qu’au Port, à Diamniadio et à Kidira. Malheureusement, cette disposition de la Cedeao est loin d’être appliquée. Et les points de contrôle sont devenus encore plus nombreux. Des contrôles de la gendarmerie, de la police, des eaux-et-forêts qui font vivre le calvaire à la population.
Baye Modou SARR