Le maire de la ville de Dakar a procédé hier à la remise d’attestations aux récipiendaires de la première promotion de la formation pour la réinsertion socioprofessionnelle des anciens détenus. Les récipiendaires ont acquis des connaissances dans des filières de la transformation des fruits et légumes, du marketing digital, de l’infographie, du montage vidéo, et en gestion de projets. Occasion saisie par le maire de la ville de Dakar pour plaider la cause ex détenus qui rencontrent d’énormes difficultés pour la réinsertion sociale.
Bien heureux, ces anciens détenus. Le maire de la ville de Dakar a procédé hier à la remise d’attestations aux récipiendaires de la première promotion de la formation pour la réinsertion socioprofessionnelle des anciens détenus. Ces derniers ont acquis des connaissances dans des filières de la transformation des fruits et légumes, du marketing digital, de l’infographie, du montage vidéo, et en gestion de projets.
S’expliquant sur la pertinence d’un tel projet, le maire de Dakar dit que la problématique de la réinsertion sociale des anciens détenus met la société face à ses responsabilités. Mais pour Barthélemy Dias, elle ne saurait être le monopole des autorités étatiques. En effet, elle doit mobiliser Etat central, collectivités territoriales, familles, société civile, qui doivent pleinement jouer un rôle crucial pour faciliter le retour dans la société des détenus et réduire les cas de récidive. «Tout détenu, dès la fin de sa peine, est appelé à réintégrer la société. Il est du ressort de celle-ci de mettre des mécanismes d’annihilation ou de réduction des cas de récidive», a indiqué le maire de Dakar.
La cérémonie organisée en partenariat avec l’institut de formation «Finama Business School» fera que beaucoup de récipiendaires auront du travail. Barthélemy Dias explique avoir bien compris le statut d’ancien détenu qui, dit-il, «est un lourd fardeau qui replonge le libéré dans une prison à ciel ouvert. (…) il est nécessaire de placer de l’humain au centre des politiques publiques pour changer les mentalités et faciliter la réinsertion socioprofessionnelle des anciens pensionnaires des maisons d’arrêt et de correction. La valorisation de l’humain passe par la création des liens et le tissage relationnel à travers la mise en œuvre de projets structurels de haute portée sociale», a déclaré l’édile de Dakar.
Baye Modou SARR