RECOURS DEVANT LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL : Gackou et Cie certains que les «7 sages» les rétabliront dans leurs droits, en validant leur candidature



Le Grand Parti ne lâche pas l’affaire. Malgré les arguments avancés par le Conseil constitutionnel pour expliquer et légitimer son élimination de la course pour la présidentielle de février prochain, le parti de Malick Gakou continue de penser qu’ils seront rétablis dans leurs droits suite au recours qu’ils ont introduits.

Dans une déclaration signée de son secrétariat éxécutif national, le Grand Parti écrit en effet que les excellents résultats engrangés par la Grande Coalition de l’Espoir/Suxxali Senegaal (GCE/SS) lors de la collecte des parrainages, si besoin en était, ont montré que le Grand Parti, après seulement trois (03) années de présence sur l’échiquier politique national, a fait un travail remarquable de massification dans les quatorze (14) régions du pays et de la diaspora, qui fait de lui une force politique incontournable. La Grande Coalition de l’Espoir/Suxxali Senegaal (GCE/SS) dit avoir validé les douze (12) sur les 14 régions et recueilli plus de 3500 signatures dans la diaspora, finalement non comptabilisées parmi les 67.842 parrains déposés au Conseil constitutionnel.

Malheureusement, après la deuxième vérification, le Grand Parti s’est retrouvé avec 52.911 parrains validés, 1055 rejets pour autres motifs et 756 rejets pour doublons entre candidats. C’est ce qui explique, disent-ils, le recours pour contestation déposé auprès du Conseil constitutionnel pour régularisation. «La régularisation de ces doublons entre candidats devrait nous permettre de résorber le gap des 546 signatures nous permettant ainsi d’atteindre le minimum requis pour passer l’étape du parrainage», écrivent Gakou et Cie. Avant d’assurer que «le Conseil constitutionnel les rétablira dans leurs droits, en validant leur candidature afin de leur permettre de concrétiser leurs ambitions pour le Sénégal». Et pour cela, «le seul mot d’ordre qui vaille pour l’instant c’est : la mobilisation et encore la mobilisation» pour relever les prochains défis.

Madou MBODJ
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