L’astre de Hann en zone trouble. En cause :le management du Directeur général Yakham Mbaye. Selon les syndicalistes du Synpics et du Stls, Yakham Mbaye considère l’entreprise comme sa famille qu’il dirige à sa guise et selon ses humeurs. Ils ont fait face à la presse hier pour dénoncer ce qu’ils qualifient d’inacceptable.
«Depuis que Yakham Mbaye a été nommé à la tête de la SSPP Le Soleil, en décembre 2017, l’horizon s’est assombri. L’espoir a laissé place au désespoir, la détermination au découragement», disent les syndicalistes, qui ajoutent que les actes qu’il pose tous les jours confirment que ce monsieur est venu pour «éteindre Le Soleil». En conséquence, les employés, qui étaient face à la presse, demandent aux autorités «d’envoyer les corps de contrôle de l’Etat à la SSPP Le Soleil pour fouiller la gestion plus que nébuleuse de Monsieur Mbaye et de son adjoint». Mieux, ils proposent «de trouver à la SSPP Le Soleil, qui est un patrimoine du Sénégal, un homme compétent et digne, capable de le porter, de le relever et de le développer. Pas un homme qui reste chez lui à longueur d’année, 24H/24 à ‘’faire-faire’’, à comploter contre son personnel et à plonger Le Soleil dans un gouffre».
Les syndicalistes ont dénoncé les suspensions de salaire de syndicalistes qui ne faisaient que leur devoir de syndiqués. «La suspension des salaires des collègues Mouhamadou Sall, délégué du personnel et secrétaire administratif du Syndicat des travailleurs libres du Soleil/FC, et de Moustapha Lo, agent au Service abonnement et secrétaire chargé des revendications du Stls/FC, est le dernier coup de poignard de Yakham Mbaye dans le dos du personnel. Quelques jours avant cette forfaiture, il avait montré à la face des agents du Soleil, s’il y en avait encore qui en doutaient, tout le manque de respect et de considération qu’il voue à cette entreprise qui, pour lui, n’est qu’une vache à lait dont il profite sans vergogne, avec son bras armé chargé des sales besognes», fustige Ndiol Makk, porte-parole du jour des syndicalistes. Cette fois-ci, les syndicalistes semblent déterminés à aller jusqu’au bout de leur combat, car, disent-ils, le Directeur général, au lieu de manager, s’adonne à la dictature.
BMS