«Nous voulons un dialogue sincère. Aujourd’hui, le Khalife nous demande à nouveau de dialoguer et nous sommes convaincus que ce pays doit se construire dans le dialogue, mais qu’il soit sincère. Macky Sall doit savoir qu’il ne peut gouverner seul ce pays ; donc il faut qu’il dialogue avec l’opposition. Si jamais il ferme la porte du dialogue, je vous jure qu’il le regrettera. Il faut rappeler que Touba ce n’est pas un lieu pour faire un bilan. Il aurait dû manifester les bonnes volontés du gouvernement pour améliorer la situation de Touba. Tout le monde sait qu’il y a énormément de problèmes et dans l’eau et dans l’assainissement. Des milliards ont été cités. Comment cela a été dépensé ? Est-ce que c’est bénéfique pour la population. Je ne le vois pas». MODOU DIAGNE FADA
«Un appel au dialogue doit être sincère»
«C’est un discours qui a plein de sens. Il faudrait que ce discours encourage les hommes politiques à dialoguer pour le bien de ce pays. Nous devons aussi dialoguer sur la manière d’organiser des élections. Notre parti est d’accord pour le dialogue, nous sommes prêts à nous asseoir à la même table que ceux qui ont organisé les élections en 2017, parce que la manière dont se sont déroulées les élections n’a pas été du goût de tout le monde. Ainsi, cela nous permettra d’organiser des élections apaisées en 2019. Seulement, quand un gouvernement lance un appel pour un dialogue, il faut que cela soit sincère».
Moustapha Cissé Lô : «Je ne juge pas nécessaire de rassembler 200 partis pour dialoguer»
Moustapha Cissé s’est félicité de l’appel au dialogue, d’autant que, pour lui, «on ne peut pas développer un pays dans la division». Cependant, le président du Parlement de la Cedeao se questionne : «quels sont les partis qui vont dialoguer ?» Pour lui, il n’est pas question de réunir tout ce que le pays compte comme partis politiques si l’on veut que le dialogue soit franc. «Je ne juge pas nécessaire de rassembler 200 partis pour dialoguer, ce n’est pas sérieux. Il y a des partis qui sont partis aux élections, mais qui n’ont pu avoir ne serait-ce qu’un seul député. Pour ceux-là, je pense qu’on ne doit pas poser la question à ces genres de partis», a déclaré Moustapha Cissé Lô.
Aida Mbodj : «L’organisation et l’effectivité de ce dialogue revient au Président»
Pour la députée de Bambey, Aida Mbodj, «le marabout a dit ce qu’il devait dire». Mais, prévient-elle, les conditions de ce dialogue relèvent de la responsabilité exclusive de Monsieur le Président de la République. «Il n’a qu’à réunir les conditions idoines pour réussir un bon dialogue. En ce qui nous concerne, nous avons écouté et enregistré le message du Khalife», a-t-elle dit. Va-t-elle répondre à l’appel du Président ? Aida Mbodj dit attendre les propositions. «Le régime a l’habitude d’annoncer les évènements en grande pompe, d’anticiper sur ce qui doit arriver, mais il ne respecte pas ses adversaires politiques et c’est ça qui est dommage. Je pense qu’il y a un minimum de conditions à réunir pour que ce dialogue soit effectif. Il leur appartient de nous faire des propositions, nous attendons de connaître ces propositions pour pouvoir apprécier», explique-t-elle.
«Un appel au dialogue doit être sincère»
«C’est un discours qui a plein de sens. Il faudrait que ce discours encourage les hommes politiques à dialoguer pour le bien de ce pays. Nous devons aussi dialoguer sur la manière d’organiser des élections. Notre parti est d’accord pour le dialogue, nous sommes prêts à nous asseoir à la même table que ceux qui ont organisé les élections en 2017, parce que la manière dont se sont déroulées les élections n’a pas été du goût de tout le monde. Ainsi, cela nous permettra d’organiser des élections apaisées en 2019. Seulement, quand un gouvernement lance un appel pour un dialogue, il faut que cela soit sincère».
Moustapha Cissé Lô : «Je ne juge pas nécessaire de rassembler 200 partis pour dialoguer»
Moustapha Cissé s’est félicité de l’appel au dialogue, d’autant que, pour lui, «on ne peut pas développer un pays dans la division». Cependant, le président du Parlement de la Cedeao se questionne : «quels sont les partis qui vont dialoguer ?» Pour lui, il n’est pas question de réunir tout ce que le pays compte comme partis politiques si l’on veut que le dialogue soit franc. «Je ne juge pas nécessaire de rassembler 200 partis pour dialoguer, ce n’est pas sérieux. Il y a des partis qui sont partis aux élections, mais qui n’ont pu avoir ne serait-ce qu’un seul député. Pour ceux-là, je pense qu’on ne doit pas poser la question à ces genres de partis», a déclaré Moustapha Cissé Lô.
Aida Mbodj : «L’organisation et l’effectivité de ce dialogue revient au Président»
Pour la députée de Bambey, Aida Mbodj, «le marabout a dit ce qu’il devait dire». Mais, prévient-elle, les conditions de ce dialogue relèvent de la responsabilité exclusive de Monsieur le Président de la République. «Il n’a qu’à réunir les conditions idoines pour réussir un bon dialogue. En ce qui nous concerne, nous avons écouté et enregistré le message du Khalife», a-t-elle dit. Va-t-elle répondre à l’appel du Président ? Aida Mbodj dit attendre les propositions. «Le régime a l’habitude d’annoncer les évènements en grande pompe, d’anticiper sur ce qui doit arriver, mais il ne respecte pas ses adversaires politiques et c’est ça qui est dommage. Je pense qu’il y a un minimum de conditions à réunir pour que ce dialogue soit effectif. Il leur appartient de nous faire des propositions, nous attendons de connaître ces propositions pour pouvoir apprécier», explique-t-elle.