Dans son rapport sur l’indice mondial de l’innovation 2024 (GII) intitulé «Unlocking the Promise of Social Entrepreneurship», l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi) identifie le Sénégal parmi les nations les plus dynamiques d’Afrique. Il occupe la 4e place dans le top 10 du continent. Notre pays a été évalué selon quatre indicateurs principaux : l’investissement dans la science et l’innovation, le progrès technologique, l’adoption des technologies et l’impact socio-économique de l’innovation.
Aujourd’hui, avec l’avènement de la 4e révolution industrielle, l’économie de la connaissance se développe. En Afrique, divers pays investissent dans l’intelligence à même de relever des défis variés. Le Sénégal a déjà perçu cette urgence et se donne les moyens d’y parvenir. Le rapport de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi) place le Sénégal en 4ème position.
Le Sénégal en tête de la région pour la production de connaissances et de technologies
Le Sénégal occupe la première place de la région pour la production de connaissances et de technologies. Il obtient également de bons résultats en matière de formation brute de capital (4e), d’évaluation des licornes (7e), de prêts des institutions de microfinance (9e), d’entrées nettes d’investissements directs étrangers (IDE) (12e) et de capital-risque reçu (22e).
Deux indicateurs sont utilisés pour établir le classement des meilleurs pôles scientifiques et technologiques du GII dans le monde. Le premier se concentre sur la localisation des inventeurs figurant dans les demandes de brevet publiées dans le cadre du Traité de coopération en matière de brevets (PCT) de l’Ompi. Le second prend en compte les auteurs figurant dans les articles scientifiques publiés. Les 50 premiers pôles scientifiques et technologiques africains ont ainsi été identifiés.
Le Sénégal détient un pôle scientifique et technologique
L’Égypte compte le plus grand nombre de pôles (11, avec Le Caire en tête), suivie de l’Afrique du Sud (8, Johannesburg en tête), du Maroc (5, Rabat en tête), du Nigeria (4, Ibadan en tête), de la Tunisie (4, Tunis en tête), de l’Éthiopie (2, Addis-Abeba en tête) et du Ghana (2, Accra en tête). Puis viennent la République démocratique du Congo (Kinshasa), le Malawi (Blantyre), le Sénégal (Dakar), le Soudan (Khartoum), l’Ouganda (Kampala), le Kenya (Nairobi), l’Algérie (Alger), le Bénin (Cotonou), le Burkina Faso (Ouagadougou), le Cameroun (Yaoundé), le Congo (Brazzaville), la Côte d’Ivoire (Abidjan), la Tanzanie (Dar es Salam), la Zambie (Lusaka) et le Zimbabwe (Harare) avec chacun un pôle scientifique et technologique.
Le Caire est le seul pôle scientifique et technologique africain qui figure dans le top 100 mondial. Il occupe la 95e place du classement.
Khadidjatou D. GAYE