Quiproquo



Après la longue perturbation dans laquelle a été prise des mois durant l’école publique sunugaalienne, l’accord conclu entre Etat et syndicats de gens saignants avait été perçu comme une bouffée d’oxygène. Un comité de suivi mis en place, les enseignements avaient repris leur cours normal. Et voilà que ça coince encore, dès que les bulletins de salaire ont révélé la réalité des augmentations. Alors, les syndicats ont-ils raison de crier au non-respect des accords ? L’argentier de l’Etat est-il dans son droit de fiscaliser ces sommes ajoutées à la solde des maitres, profs et autres personnels ? Les élèves, dont certains couraient derrière le temps pour se mettre à jour avant les exams, sont en train de stresser grave. Et ils ne savent qui de l’Etat ou des enseignants a raison dans ce quiproquo. Mais comme les accords ont été signés devant témoins, il n’y a pas à tergiverser. Les parents d’élèves et la société civile, considérés comme les garants de la bonne exécution de ce qui a été paraphé, n’ont pas le droit de rester à l’écart et de laisser la situation pourrir. Comme le demandent les enseignants de Bignona, ils doivent éclairer la lanterne de l’opinion et trancher le différend.
Waa Ji
 
LES ECHOS

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