Prolongement des délais pour les Législatives anticipées : l’opposition soupçonne « une ruse politique ».



Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a rencontré ce matin les partis politiques et les coalitions de partis, les acteurs de la société civile et les membres de la CENA pour discuter du processus électoral. Pour l’opposition, dont les préoccupations sont principalement évoquées par l’Alliance pour la transparence des élections (ATEL), il s’agit de discuter sur les délais (jugés trop courts) et sur d’autres aspects, notamment liés à la confection des bulletins, à la problématique de l’obtention du casier judiciaire, etc. Ce matin, au terme des discussions, Alioune Tine, la société civile et des acteurs politiques ont affiché « l’optimisme ». « Il y a eu un bon débat ». Tout le monde s’est exprimé et on est arrivé autour de l’essentiel, c’est-à-dire, un consensus sur les délais. Et en gérant cette question des délais, on règle en même temps celle des casiers judiciaires et avec le ministère de la justice.

Pour sa part, le ministre de l’Intérieur a salué l’esprit de maturité et la hauteur qui a animé tous les acteurs pour se retrouver autour de l’essentiel. Cependant, certains partis politiques restent sceptiques quant au résultat attendu : c’est-à-dire, le prolongement nécessaire des délais qui, selon eux, stagnerait au niveau des hautes autorités. Ces dernières joueraient à la « ruse politique » et projetteraient de faire marche-arrière. « Elles seraient retissantes face aux préoccupations des acteurs », considèrent certains membres de l’opposition. Mais pour l’heure, rien n’est encore confirmé. Ni un rejet ni une confirmation. À noter que la date limite des dépôts était dimanche 29 septembre à minuit.







 

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