La classe politique sunugaalienne, une vraie armée mexicaine, hétéroclite, aux factions disparates dirigées par des généraux n’étant jamais allés au feu pour la plupart. Pour sûr, le nombre exponentiel de partis politiques enregistrés chez Tony peut expliquer quelque part cette profusion envahissante de candidats à la candidature pour l’élection présidentielle de février. 2024. Et s’il y a une liberté vraiment respectée dans ce bled, c’est bien celle de candidater, même si certaines professions de foi ressemblent plus à une recherche de visibilité pour les concrétions futures. Heureusement que la plupart de ces présidentiables passeront au tamis du parrainage et devront trouver un point d’amarrage au gros calibres. A propos de gros calibres, le flou demeure quant au champion de la majorité. Des influenceurs sont en action pour faire pencher la balance du côté de leur choix, mais Niangal garde le mystère. Alors gare aux faux pas ou au mot de travers qui élimineraient leur auteur. De l’autre côté, puisque Mame Njomboor est revenu à Ndakaaru, peut-être que Rimka ne va plus tarder pour enfin enfiler la casaque de candidat qu’on lui a taillée depuis 2019. Espérons seulement qu’il ne soit pas trop dépaysé.
Waa Ji