L’Etat, en plus d’être le centre du pouvoir, c’est la solennité, c’est le sérieux. En fait, il a la raison, qu’il ne partage qu’avec le plus fort. Et il doit toujours être le plus fort. Or, de nos jours, notre Etat sunugaalien est dénudé, comme Adam et Eve suite au péché originel. D’ordinaire, le fonctionnaire, compris comme le serviteur de l’Etat, est tenu au devoir de réserve et l’administration au sein de laquelle il évolue est une bulle d’où rien ne filtre sauf par le journal officiel. Mais, combien de dossiers estampillés « confidentiel » ou « secret » sontde nos jours galvaudés ? Peut-être parce que la communication s’est développée de manière exponentielle avec les Tic et les réseaux sociaux, mais surtout parce que le casting au sein de l’administration publique a été quelque part dévoyé. En tout cas, le constat est que les documents officiels qui sont divulgués touchent généralement à la bonne gouvernance, dans ses aspects politique, économique ou judiciaire. Le ver est donc bien installé dans le fruit et, pour tout dire, le mal est foncièrement nécessaire. En tout cas, dans le bras de fer politique entre l’OS et Niangal, le poker menteur est parti pour durer.
Waa Ji
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