L’évidence crève assurément les yeux des Sunugaaliens. Au vu de ce qui se déroule sur le devant de la scène politique, relativement à cette affaire de radiation-réinscription d’Oscar et en second lieu de remise de fiche de parrainage, on a l’impression que l’Etat se débarrasse de son habit de lumière qu’est le droit. La hiérarchie des normes, si elle n’est pas renversée, est totalement désarticulée. Quant à l’égalité des citoyens devant la loi, c’est un principe dont on constate tous les jours l’impéritie sous la formule consacrée du « Coumba am ndey, Coumba amul ndey » (deux poids, deux mesures). Et enfin, 3e pilier de l’Etat soumis au droit, la séparation des pouvoirs. A ce sujet, l’impression qu’ont les Sunugaaliens aujourd’hui est qu’il y a une confusion des pouvoirs, tempérée quelque peu par des velléités et des soubresauts à contre-courant qui, jusque-là, ne font point bouger les lignes. Tout cela se radicalise désormais et au grand jour. Car les postures de certaines administrations dans l’application de la loi et du règlement incitent à douter de leurs capacités à remplir leur rôle d’arbitre électoral. D’où les craintes légitimes quant à la régularité et la transparence du scrutin du 25 février prochain.
Waa Ji