La question du 3e mandat ou de la 3e candidature revient comme un leitmotiv dans le landernau sunugaalien. S’il en est ainsi, c’est parce qu’on est passé du « ni oui, ni non » de l’intéressé assaisonné d’un motus bouche cousue imposé aux thuriféraires, à un matraquage systématique portant sur la thèse du 2e mandat de 5 ans, la possibilité pour Niangal de briguer celui-ci et, cerise sur le gâteau, le dernier mot qui revient au Conseil constitutionnel. Peuchère ! Car, pour que les 7 sages puissent trancher un débat, il faut bien que celui-ci soit posé. C’est-à-dire que Niangal décide de se présenter à la présidentielle de 2024. Et c’est là qu’intervient le problème de conscience, car Prési, n’en doutons pas, mesure pleinement le risque que fera courir au pays cette 3e candidature. Les Sunugaaliens ne lui accorderont pas ce qu’ils ont refusé à Njomboor. N’en doutons pas non plus, le Conseil constitutionnel avalisera la candidature si elle lui est présentée, mais le sera-t-elle ? C’est le vœu de cercles du pouvoir et toute la démarche de l’intéressé concourt à cela. Mais ce sera aux risques et périls de tous les Sunugaaliens. Donc tirer les leçons du passé permet de sortir par la grande porte.
Waa Ji
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