Nul n’est prophète en son pays. Cette vérité évangélique pourrait être collée à notre cher Prési, qui brille sous les ors et les lambris du côté de Paname, alors que Keur Massar à Ndakaaru ou Néma2 à Zig le vouent aux gémonies. Sauf que, dans son cas précis, quelques broncas désapprobatrices l’accueillent et l’accompagnent dans ses pérégrinations à l’étranger. Soit. Mais son pote de l’Elysée ne s’y est pas trompé en en faisant le manager du 4P. Peut-être que Niangal rêvait plus haut et plus grand pour sa reconversion, mais reconnaissons que dans ce secteur d’une nouvelle gouvernance mondiale en gestation, son discours porte. Toutefois, la Macronie, dans son exposé des motifs, a tissé des lauriers démocratiques à Niangal, le citant comme borgne au pays des aveugles africains. Néanmoins, il est quelque peu gauche, pour le chef du pays de la Déclaration des droits de l’homme, de monter en épingle le nombre exponentiel de candidats à la présidentielle sunugaalienne, quand, paradoxe, le premier opposant croupit en prison et ses droits publiquement bafoués. En tout cas, il serait mal vu que Kor Marème termine son mandat dans des contentieux électoraux et aille plastronner dans les rencontres internationales.
Waa Ji