Pays de palabres, Sunugaal bruit de mille conclaves. Mais ce qui y est le plus difficile, c’est de passer de la parole aux actes. Pas plus tard qu’hier, à trois endroits différents, des Sunugaaliens ont tenu le crachoir pour déblatérer sur des sujets aussi différents. Du plus simple au plus compliqué. Bby, par le biais de son chef de groupe à l’hémicycle, marque au pagne Mimi la démissionnaire, qu’elle somme de rendre le mandat avec le tablier. Prêche dans le désert, pour sûr. L’autre position prendra le relais, afin de rester dans le tempo, en gonflant à bloc ses députés pour qu’ils maintiennent la cadence dans la terreur de l’équilibre, en attendant d’en faire voir de toutes les couleurs aux ministres lors de la session budgétaire. Charivari en perspective. Quant à Niangal, c’est à un brain-trust qu’il s’est livré pour cerner les contours d’un «produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons». La panacée, sans conteste. Mais, car il y a bien un gros mais.Et c’est à l’aune de l’huile : au prix dérisoire d’achat de l'arachide au producteur, est-il décent d’indexer sur le marché international le prix de la tonne d’huile produite sur place ? That’s the question. Mais qui a la réponse ?
Waa Ji
Waa Ji