L’affaire Sweet beauty ne sera pas finalement une affaire qui concerne uniquement Ousmane Sonko et Adji Sarr. Un dossier parallèle vient de naître qui implique cette fois-ci Pape Alé Niang. Le journaliste a été interpellé, hier, par les éléments de la Sureté urbaine. Il lui est reproché de détenir des éléments ultra confidentiels de la gendarmerie ayant un rapport avec cette affaire de mœurs. Le ministère public a visé les chefs d’appel à la subversion, recel et diffusion de documents administratifs estampillés«secret» et propagation de fausses nouvelles.
Il n’est nullement impliqué dans cette affaire Sweet Beauty qui oppose Adji Sarr à Ousmane Sonko, mais Pape Alé Niang en subit les dégâts collatéraux. Ila été interpellé et placé sous le régime de la garde-à-vue depuis hier, par les éléments de la Sureté urbaine, pour avoir détenu des éléments estampillés«top secret». Et selon nos informations, il va y rester tant que l’enquête de la police n’est pas terminée. Ce sont, en fait, les sorties du Directeur de publication du site «Dakarmatin» qui lui ont valu la colère du chef du Parquet, si l’on en croit nos sources. Dans sa dernière sortie, estime-t-il, le journaliste s’en est pris aux officiers et aux généraux. Pour le ministère public, il s’agit d’une tentative dedécrédibilisation de nos institutions, notamment des forces de sécurité et de défense. Ce, surtout que, assure-t-il, ces attaques ne sont pas souvent fondées et que cela risque de saper le moral des troupes. Les services du commissaire Bara Sangaré ont reçu, en tout cas, des instructions fermes du Procureur de la République pour mener une enquête rigoureuse et exhaustive de cette affaire. Pour l’heure, il n’est donc pas encore question de déferrement, mais de faire une enquête sérieuse. Et pendant ce temps, Pape Alé Niang restera en garde-à-vue.
Les faits visés sont d’une gravité extrême. Il est, en effet, poursuivi, pour violation de document militaire estampillé«secret défense», diffusion de fausses nouvelles. En somme, si ces faits visés s’avèrent justes, au terme de l’enquête, Pape Alé Niang va se retrouver dans de sales draps. Il s’agit pour le ministère public de faire face contre ce qui est considéré comme un acte de nature à saper le moral des troupes, à briser la cohésion de groupe. Il s’agit, en même temps, pour le parquet, de protéger ces forces de défense et de sécurité, nous souffle cette source.
Le Synpics commet un avocat
Les journalistes ne sont pas restés les bras croisés. Dès qu’il a appris l’arrestation de Pape Alé Niang, le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (Synpics), dirigé par Bamba Kassé, a pris contact avec l'avocat Me Bamba Cissé pour s'enquérir des motifs de cette arrestation et lui apporter toute l'assistance requise. Le Bureau Exécutif National (BEN) du Synpicsdit suivre cette affaire avec intérêt en rapport avec les membres de la CAP (coordination des Associations de Presse).
Alassane DRAME
Il n’est nullement impliqué dans cette affaire Sweet Beauty qui oppose Adji Sarr à Ousmane Sonko, mais Pape Alé Niang en subit les dégâts collatéraux. Ila été interpellé et placé sous le régime de la garde-à-vue depuis hier, par les éléments de la Sureté urbaine, pour avoir détenu des éléments estampillés«top secret». Et selon nos informations, il va y rester tant que l’enquête de la police n’est pas terminée. Ce sont, en fait, les sorties du Directeur de publication du site «Dakarmatin» qui lui ont valu la colère du chef du Parquet, si l’on en croit nos sources. Dans sa dernière sortie, estime-t-il, le journaliste s’en est pris aux officiers et aux généraux. Pour le ministère public, il s’agit d’une tentative dedécrédibilisation de nos institutions, notamment des forces de sécurité et de défense. Ce, surtout que, assure-t-il, ces attaques ne sont pas souvent fondées et que cela risque de saper le moral des troupes. Les services du commissaire Bara Sangaré ont reçu, en tout cas, des instructions fermes du Procureur de la République pour mener une enquête rigoureuse et exhaustive de cette affaire. Pour l’heure, il n’est donc pas encore question de déferrement, mais de faire une enquête sérieuse. Et pendant ce temps, Pape Alé Niang restera en garde-à-vue.
Les faits visés sont d’une gravité extrême. Il est, en effet, poursuivi, pour violation de document militaire estampillé«secret défense», diffusion de fausses nouvelles. En somme, si ces faits visés s’avèrent justes, au terme de l’enquête, Pape Alé Niang va se retrouver dans de sales draps. Il s’agit pour le ministère public de faire face contre ce qui est considéré comme un acte de nature à saper le moral des troupes, à briser la cohésion de groupe. Il s’agit, en même temps, pour le parquet, de protéger ces forces de défense et de sécurité, nous souffle cette source.
Le Synpics commet un avocat
Les journalistes ne sont pas restés les bras croisés. Dès qu’il a appris l’arrestation de Pape Alé Niang, le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (Synpics), dirigé par Bamba Kassé, a pris contact avec l'avocat Me Bamba Cissé pour s'enquérir des motifs de cette arrestation et lui apporter toute l'assistance requise. Le Bureau Exécutif National (BEN) du Synpicsdit suivre cette affaire avec intérêt en rapport avec les membres de la CAP (coordination des Associations de Presse).
Alassane DRAME