Pour faire l’état de l’avancement des projets de la coopération entre le Sénégal et la Banque africaine de développement (Bad), selon les calendriers d’exécution retenues, identifier les contraintes et formuler des recommandations, la 13eme Revue annuelle conjointe s’est tenue, hier, sous la présidence du ministre de l’Economie et des Finances et en présence des responsables de la Bad. Selon Amadou Ba, si la situation des projets s’est améliorée, il n’en demeure pas moins que des efforts restent encore à fournir sur certaines questions. Au cours de plus de 40 ans de coopération, le Sénégal et la Banque africaine de développement (Bad) ont tissé de solides relations de partenariat. De 1972 à nos jours, la Bad a approuvé environ 101 opérations en faveur du Sénégal, pour un montant cumulé de plus de 1300 milliards de francs Cfa. D’après le responsable du bureau de la Bad au Sénégal, le total des engagements en cours s’élève à 669 milliards de francs Cfa, avec 29 opérations composées de projets du secteur public national, de projet régionaux et d’opérations avec le secteur privé.
Selon Serge Nguessan, la Bad intervient dans le domaine des infrastructures, de l’eau et de l’assainissement, du secteur rural, de la gouvernance et dans le social.
«Ces cinq dernières années, la mobilisation de ressources de la Bad en faveur du Sénégal a connu un accroissement sans précèdent. Entre 2013 et 2017, le total des opérations approuvées au cours de cette période s’élève à 598 milliards de francs Cfa, contre 670 milliards sur 40 ans», a fait savoir M. Nguessan.
Aussi, Nguessan a félicité la capacité de mobilisation du Sénégal auprès de la Banque africaine de développement».
Pour lui, au niveau des taux de décaissement, surtout pour le secteur privé qui a atteint 96%, c’est un record dans la sous-région. «Sur les 400 milliards d’engagements de la Bad pour le financement du Plan Sénégal émergent sur la période de 2014/2018, la Banque africaine de développement a déjà mobilisé, à ce jour, près de 474 milliards, soit 120% de son engagement initial. Ce bon bilan est le résultat de plusieurs facteurs, parmi lesquels la bonne coordination du suivi des opérations par le ministère des Finances», informe-t-il.
Pour le ministre de l’Economie des Finances et du Plan, s’il est vrai que la situation globale du portefeuille des projets s’est améliorée, il n’en demeure pas moins que des efforts restent à fournir sur certaines questions. Ainsi, pour réaliser les objectifs fixés, Amadou Bâ indique qu’il est important de maintenir le cap.
Ndeye Khady D. Fall
Selon Serge Nguessan, la Bad intervient dans le domaine des infrastructures, de l’eau et de l’assainissement, du secteur rural, de la gouvernance et dans le social.
«Ces cinq dernières années, la mobilisation de ressources de la Bad en faveur du Sénégal a connu un accroissement sans précèdent. Entre 2013 et 2017, le total des opérations approuvées au cours de cette période s’élève à 598 milliards de francs Cfa, contre 670 milliards sur 40 ans», a fait savoir M. Nguessan.
Aussi, Nguessan a félicité la capacité de mobilisation du Sénégal auprès de la Banque africaine de développement».
Pour lui, au niveau des taux de décaissement, surtout pour le secteur privé qui a atteint 96%, c’est un record dans la sous-région. «Sur les 400 milliards d’engagements de la Bad pour le financement du Plan Sénégal émergent sur la période de 2014/2018, la Banque africaine de développement a déjà mobilisé, à ce jour, près de 474 milliards, soit 120% de son engagement initial. Ce bon bilan est le résultat de plusieurs facteurs, parmi lesquels la bonne coordination du suivi des opérations par le ministère des Finances», informe-t-il.
Pour le ministre de l’Economie des Finances et du Plan, s’il est vrai que la situation globale du portefeuille des projets s’est améliorée, il n’en demeure pas moins que des efforts restent à fournir sur certaines questions. Ainsi, pour réaliser les objectifs fixés, Amadou Bâ indique qu’il est important de maintenir le cap.
Ndeye Khady D. Fall