L’insuffisance rénale gagne du terrain en Casamance. L’alerte est du seul spécialiste de la sous-région, le professeur Yaya Kane qui révèle que le centre reçoit 10 à 15 patients par jours.
La Casamance n’a qu’un seul néphrologue : le docteur Yaya Kane. Il gère à lui seul les malades des trois régions de la Casamance et est accompagné dans ses interventions par 4 techniciens supérieurs. D’où l’urgence d’augmenter le personnel pour pouvoir prendre en charge les malades. « La dialyse pérotinienne n’est pas disponible à Ziguinchor. Mais nous avons un centre d’hémodialyse qui ne peut pas contenir tout le monde. D’où l’intérêt d’insister sur la prévention » soutient le professeur qui accompagnait les étudiants sortants de la 3ème promotion qui ont initié une caravane de consultation gratuite en Casamance. Une manière pour ces nouveaux médecins d’offrir un service de qualité aux patients de la Casamance.
S’adressant aux étudiants, vue l’urgence d’assister les populations qui attendent tardivement pour se faire consulter et qui souffrent d’insuffisance rénale, le professeur Kane de dire aux jeunes qui vont sillonner la Casamance pendant 96 heures, que le conseille qu’il leur donne, c’est de faire des dépistages.
Ils vont dépister ces pathologies très tôt qu’ils vont référer à Ziguinchor le plus rapidement possible pour la bonne prise en charge.
« Nous comptons sur les étudiants pour avoir ce registre de rein qui va démarrer par zone » lance le professeur.
Le néphrologue tient beaucoup à l’existence de ce registre qui selon lui, les aidera à mieux prendre en charge les malades. Car dit-il, la problématique au sud, c’est l’absence de registre de reins.
« La maladie est sous-estimée. Mais, je peux vous assurer que tous les jours on reçoit au moins 10 à 15 cas de malades qui souffrent d’insuffisances rénales chronique à des stades différents. Parfois à des stades tardifs ou pire, on n’a même pas des propositions thérapeutiques. Ça, c’est un problème » regrette-t-il.
Le centre d’hémodialyse, selon lui, à tout seul ne peut pas assurer. Les 10 générateurs fonctionnels ne sont pas suffisants. Il y a 32 patients hémodialysés à vie.
« Nous avons réservé un générateur pour les aigües parce qu’il y a deux formes : des formes pas chroniques mais qui ont besoin de dialyse en urgence et qui sont réversibles. Les patients de la verte Casamance, de la Guinée, de la Gambie sont pris en charges par le seul centre de Ziguinchor et qui n’est pas du tout suffisant » conclut le professeur qui appelle à l’Etat du Sénégal à augmenter les moyens, le personnel et la logistique car la pathologie gagne du terrain de jour en jour.
BAYE MODOU SARR
La Casamance n’a qu’un seul néphrologue : le docteur Yaya Kane. Il gère à lui seul les malades des trois régions de la Casamance et est accompagné dans ses interventions par 4 techniciens supérieurs. D’où l’urgence d’augmenter le personnel pour pouvoir prendre en charge les malades. « La dialyse pérotinienne n’est pas disponible à Ziguinchor. Mais nous avons un centre d’hémodialyse qui ne peut pas contenir tout le monde. D’où l’intérêt d’insister sur la prévention » soutient le professeur qui accompagnait les étudiants sortants de la 3ème promotion qui ont initié une caravane de consultation gratuite en Casamance. Une manière pour ces nouveaux médecins d’offrir un service de qualité aux patients de la Casamance.
S’adressant aux étudiants, vue l’urgence d’assister les populations qui attendent tardivement pour se faire consulter et qui souffrent d’insuffisance rénale, le professeur Kane de dire aux jeunes qui vont sillonner la Casamance pendant 96 heures, que le conseille qu’il leur donne, c’est de faire des dépistages.
Ils vont dépister ces pathologies très tôt qu’ils vont référer à Ziguinchor le plus rapidement possible pour la bonne prise en charge.
« Nous comptons sur les étudiants pour avoir ce registre de rein qui va démarrer par zone » lance le professeur.
Le néphrologue tient beaucoup à l’existence de ce registre qui selon lui, les aidera à mieux prendre en charge les malades. Car dit-il, la problématique au sud, c’est l’absence de registre de reins.
« La maladie est sous-estimée. Mais, je peux vous assurer que tous les jours on reçoit au moins 10 à 15 cas de malades qui souffrent d’insuffisances rénales chronique à des stades différents. Parfois à des stades tardifs ou pire, on n’a même pas des propositions thérapeutiques. Ça, c’est un problème » regrette-t-il.
Le centre d’hémodialyse, selon lui, à tout seul ne peut pas assurer. Les 10 générateurs fonctionnels ne sont pas suffisants. Il y a 32 patients hémodialysés à vie.
« Nous avons réservé un générateur pour les aigües parce qu’il y a deux formes : des formes pas chroniques mais qui ont besoin de dialyse en urgence et qui sont réversibles. Les patients de la verte Casamance, de la Guinée, de la Gambie sont pris en charges par le seul centre de Ziguinchor et qui n’est pas du tout suffisant » conclut le professeur qui appelle à l’Etat du Sénégal à augmenter les moyens, le personnel et la logistique car la pathologie gagne du terrain de jour en jour.
BAYE MODOU SARR