Après avoir listé un chapelet de manquements et de violations des droits du député-maire de Dakar, vendredi dernier, l’opposition parlementaire a remis ça, hier. Ayant pris part à la réunion de la commission ad hoc, Déthié Fall, Madické Niang, Mamadou Diop Decroix et Modou Diagne Fada, ont ensuite dénoncé une forfaiture de la majorité, qui refuse toujours de mettre le fond du dossier à leur disposition. Ils ont aussi annoncé que le président de la commission ad hoc Aymérou Gningue va saisir le ministre de la Justice pour «créer les conditions d’audition de Khalifa Ababacar Sall». L’opposition parlementaire est très en colère. En cause, l’affaire Khalifa Sall. Hier, une nouvelle fois, les députés du groupe parlementaire «Liberté et Démocratie» et les non-inscrits ont dénoncé des violations du règlement intérieur de leur institution, dans le seul but de retenir Khalifa Sall en prison.
Lors de la réunion de la commission ad hoc, Madické Niang et ses amis ont exigé le respect de la loi. «Nous nous sommes intéressés à deux choses. La première étant la suite réservée à notre requête de disposer du dossier sur lequel nous devons travailler et qui est un dossier à charge contre Khalifa Ababacar Sall», a déclaré Déthié Fall, porte-parole du jour.
Poursuivant, le vice-président de Rewmi note que Moustapha Niasse reste le seul responsable de cette situation. En effet, à en croire Déthié Fall, c’est le patron de l’Afp qui a ordonné de ne pas remettre le dossier aux commissaires de la commission. «Le président de la commission nous a fait part de la réponse illégale du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, qui refuse que ce dossier soit mis à la disposition des commissaires», révèle le député qui, très en colère, jure qu’«il n’y a aucun article dans le règlement intérieur (de l’Assemblée nationale) sur lequel le président de l’Assemblée nationale s’est fondé pour interdire au président de la commission de nous donner ce dossier».
Les députés de l’opposition pensent savoir que s’il en est ainsi, c’est parce qu’il y a une grande passion dans cette procédure. «On nous refuse toujours de disposer du fond du dossier. C’est dire qu’il y a une forfaiture, qu’il y a une grande passion dans cette procédure qui les amène à ne même pas respecter les droits du parlementaire qui est le député Khalifa Ababacar Sall», a ajouté Déthié Fall, qui note que leur camp s’est également intéressé sur le procédé. Avant d’ajouter que «c’est une question de responsabilité historique pour cette commission de demander d’abord à ce que le député Khalifa Ababacar Sall soit libéré, avant de procéder à autre chose. C’est ce que nous avons formulé comme demande».
Aymérou Gningue va adresser une correspondance au ministre de la Justice pour lui demander de créer les conditions d’audition de Khalifa Ababacar Sall
Mais, selon le lieutenant de Idrissa Seck, les députés de la mouvance présidentielle refusent de se situer du bon côté de l’histoire. «Les députés de la majorité ne sont pas prêts à partager avec nous cette responsabilité historique qui veut que l’institution judiciaire respecte l’institution parlementaire, en respectant les droits de tous les députés et en particulier les droits de Khalifa Ababacar Sall», s’est désolé le député qui fait part de la saisine du ministre de la Justice par le président de la commission dans le but de créer les conditions d’audition de Khalifa Ababacar Sall. «Le président de cette commission ad hoc a tout simplement dit qu’il va adresser une correspondance au ministre de la Justice pour lui demander de créer les conditions d’audition de Khalifa Ababacar Sall», déclare Déthié Fall, qui a fini par réaffirmer la requête de leur camp. «Nous voulons que Khalifa Ababacar Sall bénéficie d’abord de son immunité parlementaire et la conséquence de ce bénéfice, c’est qu’il soit libéré avant qu’on ne passe à une toute autre étape», dit-il.
Sidy Djimby NDAO
Lors de la réunion de la commission ad hoc, Madické Niang et ses amis ont exigé le respect de la loi. «Nous nous sommes intéressés à deux choses. La première étant la suite réservée à notre requête de disposer du dossier sur lequel nous devons travailler et qui est un dossier à charge contre Khalifa Ababacar Sall», a déclaré Déthié Fall, porte-parole du jour.
Poursuivant, le vice-président de Rewmi note que Moustapha Niasse reste le seul responsable de cette situation. En effet, à en croire Déthié Fall, c’est le patron de l’Afp qui a ordonné de ne pas remettre le dossier aux commissaires de la commission. «Le président de la commission nous a fait part de la réponse illégale du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, qui refuse que ce dossier soit mis à la disposition des commissaires», révèle le député qui, très en colère, jure qu’«il n’y a aucun article dans le règlement intérieur (de l’Assemblée nationale) sur lequel le président de l’Assemblée nationale s’est fondé pour interdire au président de la commission de nous donner ce dossier».
Les députés de l’opposition pensent savoir que s’il en est ainsi, c’est parce qu’il y a une grande passion dans cette procédure. «On nous refuse toujours de disposer du fond du dossier. C’est dire qu’il y a une forfaiture, qu’il y a une grande passion dans cette procédure qui les amène à ne même pas respecter les droits du parlementaire qui est le député Khalifa Ababacar Sall», a ajouté Déthié Fall, qui note que leur camp s’est également intéressé sur le procédé. Avant d’ajouter que «c’est une question de responsabilité historique pour cette commission de demander d’abord à ce que le député Khalifa Ababacar Sall soit libéré, avant de procéder à autre chose. C’est ce que nous avons formulé comme demande».
Aymérou Gningue va adresser une correspondance au ministre de la Justice pour lui demander de créer les conditions d’audition de Khalifa Ababacar Sall
Mais, selon le lieutenant de Idrissa Seck, les députés de la mouvance présidentielle refusent de se situer du bon côté de l’histoire. «Les députés de la majorité ne sont pas prêts à partager avec nous cette responsabilité historique qui veut que l’institution judiciaire respecte l’institution parlementaire, en respectant les droits de tous les députés et en particulier les droits de Khalifa Ababacar Sall», s’est désolé le député qui fait part de la saisine du ministre de la Justice par le président de la commission dans le but de créer les conditions d’audition de Khalifa Ababacar Sall. «Le président de cette commission ad hoc a tout simplement dit qu’il va adresser une correspondance au ministre de la Justice pour lui demander de créer les conditions d’audition de Khalifa Ababacar Sall», déclare Déthié Fall, qui a fini par réaffirmer la requête de leur camp. «Nous voulons que Khalifa Ababacar Sall bénéficie d’abord de son immunité parlementaire et la conséquence de ce bénéfice, c’est qu’il soit libéré avant qu’on ne passe à une toute autre étape», dit-il.
Sidy Djimby NDAO