Le procès de Khalifa Sall a démarré, hier, avec tambour et trompette. De vives tensions ont marqué l’audience qui a été conduite de main de maître par le président Magatte Diop. Néanmoins, le premier substitut du Procureur et Me El Hadji Diouf ont eu des échanges houleux. La constitution de l’avocat a été également contestée par l’agent judiciaire de l’Etat, suscitant la colère de la robe noire. A croire que l’Etat du Sénégal ne veut pas voir Me El Hadji Diouf dans le dossier Khalifa Sall. Après son bras de fer, mercredi dernier, avec les agents de l’administration pénitentiaire, c’était au tour de l’agent judiciaire de l’Etat d’entrer en jeu, hier, pour barrer la route au tonitruant avocat. En effet, Antoine Diome a fait des observations allant dans le sens de s’opposer à la constitution de Me El Hadji Diouf. A l’en croire, le statut de député lui colle toujours à la peau et, selon la loi, le délai de 6 mois qu’il doit observer avant de pouvoir se constituer contre l’Etat du Sénégal n’est pas encore expiré. Mais, c’était sans compter avec la détermination de Me El Hadji Diouf, qui a crié haut et fort que «rien ni personne ne peut l’empêcher de se constituer dans cette affaire».
Faisant dans la provocation, Me Diouf, comme s’il cherchait à énerver le président Magatte Diop, s’emporte encore : «aucun juge ne peut différer ma constitution». Gardant sa sérénité, le juge l’invite à calmer ses nerfs : «calmez-vous Me Diouf, vous n’avez pas besoin de crier. J’en appelle aussi à la sérénité et à la responsabilité de chacun». Un peu calmé, Me Diouf a voulu accéder à la proposition du juge Magatte Diop de plaider sa constitution. Mais, il s’est par la suite ravisé pour attendre le jour du renvoi pour le faire. Me El Hadji Diouf vs le premier substitut du Procureur Ali Ciré Ndiaye Le procès de Khalifa Sall, Mbaye Touré et Cie était, en fait, parti pour faire vivre une vive tension dans la salle. Et c’est encore Me El Hadji Diouf qui est l’un des acteurs. En effet, l’avocat s’en est vivement pris au premier substitut du Procureur Ali Ciré Ndiaye, qui était, pour l’occasion, monté à l’audience, à la place de Cheikh Faye. C’est d’abord Ali Ciré Ndiaye qui a commencé les hostilités, en arrêtant net l’avocat qui l’a interrompu, en lui criant : «je ne vous parle pas !» Des propos que Me Diouf a certainement eu du mal à digérer. Au cours des débats, Me Diouf est revenu à la charge, alors que le premier substitut prenait la parole sans l’autorisation du juge, la robe noire le stoppa net : «taisez-vous monsieur le Procureur, vous n’avez pas la police de l’audience» et d’ajouter encore en élevant encore plus fort la voix : «tu te tais !» Les nerfs étaient à vif. Ce débat houleux reprendra très certainement le 3 janvier, date à laquelle l’affaire a été renvoyée. Ça promet.
Alassane DRAME
Faisant dans la provocation, Me Diouf, comme s’il cherchait à énerver le président Magatte Diop, s’emporte encore : «aucun juge ne peut différer ma constitution». Gardant sa sérénité, le juge l’invite à calmer ses nerfs : «calmez-vous Me Diouf, vous n’avez pas besoin de crier. J’en appelle aussi à la sérénité et à la responsabilité de chacun». Un peu calmé, Me Diouf a voulu accéder à la proposition du juge Magatte Diop de plaider sa constitution. Mais, il s’est par la suite ravisé pour attendre le jour du renvoi pour le faire. Me El Hadji Diouf vs le premier substitut du Procureur Ali Ciré Ndiaye Le procès de Khalifa Sall, Mbaye Touré et Cie était, en fait, parti pour faire vivre une vive tension dans la salle. Et c’est encore Me El Hadji Diouf qui est l’un des acteurs. En effet, l’avocat s’en est vivement pris au premier substitut du Procureur Ali Ciré Ndiaye, qui était, pour l’occasion, monté à l’audience, à la place de Cheikh Faye. C’est d’abord Ali Ciré Ndiaye qui a commencé les hostilités, en arrêtant net l’avocat qui l’a interrompu, en lui criant : «je ne vous parle pas !» Des propos que Me Diouf a certainement eu du mal à digérer. Au cours des débats, Me Diouf est revenu à la charge, alors que le premier substitut prenait la parole sans l’autorisation du juge, la robe noire le stoppa net : «taisez-vous monsieur le Procureur, vous n’avez pas la police de l’audience» et d’ajouter encore en élevant encore plus fort la voix : «tu te tais !» Les nerfs étaient à vif. Ce débat houleux reprendra très certainement le 3 janvier, date à laquelle l’affaire a été renvoyée. Ça promet.
Alassane DRAME