PROBLÉMATIQUE DE L’UTILISATION DU LOGICIEL GFILOC DANS LES MAIRIES: Alioune Tall, le maire de Mermoz Sacré-Cœur évoque les inconvénients de la non maîtrise de cet outil




 
 
 
En faisant un bref résumé de son magistère à la commune d’arrondissement de Mermoz Sacré-Cœur, le maire Alioune Tall est revenu sur la difficulté de ses services à maîtriser du logiciel Gfiloc. Un problème qui a causé du retard dans l’exécution de plusieurs projets dans la commune.
 
 
 
Après un an à la tête de cette municipalité suite au remplacement de son prédécesseur, Barthélemy Toye Dias, le nouveau premier magistrat de la commune d’arrondissement de Mermoz Sacré-Cœur se réjouit de son bilan matériel et immatériel. Même s’il reconnaît des retards dans l’exécution de certains projets, il fait savoir que certains retards sont causés par la non-maîtrise par ses services du logiciel Gfiloc. « Il faut reconnaître aussi que nous avons rencontré de petites difficultés liées à l’introduction du nouveau logiciel dénommé Gfiloc. La non-maîtrise de cet outil par nos services a beaucoup impacté sur l’exécution de nos chantiers pour la première année : le pavage des artères ; la construction de terrains synthétiques ; l’aménagement et la réhabilitation de la case de Mermoz », fait-il savoir. Alors que ce logiciel devrait permettre aux collectivités territoriales de s’attendre à une meilleure amélioration du suivi, du reporting et de la qualité de tenue de la comptabilité. L’instabilité du réseau local devant permettre de partager le logiciel entre les différents utilisateurs, les difficultés pour la centralisation manuelle des données liées à des bugs informatiques, les incohérences constatées sur les données produites par le logiciel, et l’absence de données financières de certains postes comptables pour des raisons techniques et logistiques appartiendront au passé. Mais hélas, ce logiciel est loin d’être compris par les services de cette municipalité.
Toutefois, il est revenu sur le mode de gestion qu’il a initié et qui a comme soubassement, l’implication de ses administrés qu’il consulte, discute et échange beaucoup avec eux avant de dérouler tout programme. « Un bilan d’un an de gestion assez satisfaisant, surtout une gestion inscrite dans une démarche inclusive et participative. Un dialogue franc et permanent avec les populations pour recueillir leurs préoccupations et suggestions » fait-il savoir. D’ailleurs, dans la même foulée de gestion inclusive, il révèle : « nous allons dans les prochains jours terminer le processus d’élaboration du Plan de Développement local durable qui sera une déclinaison, une feuille de route très claire pour les 4 ans de gestion à venir » a conclu le maire.
 
BMS
 
 
 
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