Le groupe D-Media a reçu, hier, la visite des pandores. Des éléments de la gendarmerie de la Foire ont investi les locaux du groupe de presse de Bougane Guèye Dani pour saisir du matériel de la boîte. À l’origine de la descente des hommes en bleu sur les lieux, une condamnation en justice que D-Média «s’est refusé» à honorer. C’est tôt le matin hier, alors qu’une bonne partie du personnel était sur le lieu de travail que les gendarmes, accompagnant un huissier de justice envoyé par un certain Babacar Bâ dit Imam, ont frappé à la porte du groupe de presse dans le but d’exécuter une décision de justice, notamment la saisie de matériel appartenant au journal «La Tribune», entité dudit groupe.
Les faits à l’origine de cette affaire remontent pourtant à quelques années. En effet, c’est en 2013 que le sieur Babacar Bâ avait porté plainte contre le quotidien et son Directeur de publication pour diffamation, suite à la publication d’un article, dans sa livraison N°497 du 21 mai 2013, dans lequel il avait été traité d’homosexuel. Ainsi, après un procès devant le tribunal correctionnel, les juges avaient condamné le journal du groupe reconnu comme civilement responsable. Ainsi, il lui a été notifié de payer la somme de 10 millions de Cfa à la partie civile. Quelque temps après, le groupe de presse a interjeté appel, mais là aussi, le tribunal a confirmé la décision rendue en première instance.
Ainsi, après plusieurs démarches et tentatives pour rentrer dans ses fonds, le sieur Babacar Bâ, sans doute las d’attendre, décide de passer à l’acte. Après plusieurs requêtes sans suite, il a décidé de faire saisir les biens du journal. C’est ainsi qu’il s’est rendu dans les locaux du groupe une première fois, avant-hier, mais bizarrement, tout le matériel du journal «La Tribune» avait disparu. Il n’a trouvé que des choses sans aucune valeur.
Soupçonnant un jeu de la part de l’administration du groupe de presse, le sieur Bâ a demandé à son huissier de saisir la Brigade de gendarmerie de la Foire. Après exposition des motifs, le commandant de Brigade a déployé un nombre suffisant d’éléments pour encadrer l’opération. Une dizaine d’hommes ont été réquisitionnés.
Arrivés à l’immeuble «Serigne Gaïndé Fatma», les gendarmes et l’huissier se sont dirigés vers les locaux de «La Tribune». Mais là aussi, on ne leur a donné que des ordinateurs vieux qui ne servent à rien. Ils se sont alors tournés vers les locaux de Zik-Fm, qui se trouve au niveau supérieur. L’huissier a fini par mettre la main sur onze unités centrales, huit écrans, une machine I-Mac et un groupe électrogène. Et avant de quitter les lieux, l’auxiliaire de justice a donné un délai de 15 jours aux responsables de D-Média pour s’acquitter de la dette, faute de quoi, le matériel saisi sera vendu.
Sidy Djimby NDAO
Les faits à l’origine de cette affaire remontent pourtant à quelques années. En effet, c’est en 2013 que le sieur Babacar Bâ avait porté plainte contre le quotidien et son Directeur de publication pour diffamation, suite à la publication d’un article, dans sa livraison N°497 du 21 mai 2013, dans lequel il avait été traité d’homosexuel. Ainsi, après un procès devant le tribunal correctionnel, les juges avaient condamné le journal du groupe reconnu comme civilement responsable. Ainsi, il lui a été notifié de payer la somme de 10 millions de Cfa à la partie civile. Quelque temps après, le groupe de presse a interjeté appel, mais là aussi, le tribunal a confirmé la décision rendue en première instance.
Ainsi, après plusieurs démarches et tentatives pour rentrer dans ses fonds, le sieur Babacar Bâ, sans doute las d’attendre, décide de passer à l’acte. Après plusieurs requêtes sans suite, il a décidé de faire saisir les biens du journal. C’est ainsi qu’il s’est rendu dans les locaux du groupe une première fois, avant-hier, mais bizarrement, tout le matériel du journal «La Tribune» avait disparu. Il n’a trouvé que des choses sans aucune valeur.
Soupçonnant un jeu de la part de l’administration du groupe de presse, le sieur Bâ a demandé à son huissier de saisir la Brigade de gendarmerie de la Foire. Après exposition des motifs, le commandant de Brigade a déployé un nombre suffisant d’éléments pour encadrer l’opération. Une dizaine d’hommes ont été réquisitionnés.
Arrivés à l’immeuble «Serigne Gaïndé Fatma», les gendarmes et l’huissier se sont dirigés vers les locaux de «La Tribune». Mais là aussi, on ne leur a donné que des ordinateurs vieux qui ne servent à rien. Ils se sont alors tournés vers les locaux de Zik-Fm, qui se trouve au niveau supérieur. L’huissier a fini par mettre la main sur onze unités centrales, huit écrans, une machine I-Mac et un groupe électrogène. Et avant de quitter les lieux, l’auxiliaire de justice a donné un délai de 15 jours aux responsables de D-Média pour s’acquitter de la dette, faute de quoi, le matériel saisi sera vendu.
Sidy Djimby NDAO