Après l’assemblée générale tenue à Touba jeudi 6 mars 2025 suivie de rencontres avec les Ptf, société civile et autorités religieuses à partir du 27 février, la F2S poursuit sa plateforme revendicative. C’est ainsi qu’une grève de 48 heures est décrétée à partir de ce jeudi. Et à Ziguinchor, le Syntras demande à l’Etat de prendre ses responsabilités contre une gestion foncièrement décriée.
Absente de la concertation tripartite gouvernement-patronat-syndicat, la Fédération des syndicats de la santé descend dans la rue aujourd’hui et demain. Ce syndicat de la santé fustige le mutisme de l’Etat sur sa plateforme revendicative, après le dépôt de son préavis de grève depuis fin janvier. «La F2S maintient son plan d’action en attendant la rencontre avec le Premier ministre et les conclusions des discussions déjà entamées avec le ministre de la Santé et de l’Action sociale», indique Cheikh Seck. La plateforme prévoit «une marche nationale le mardi 25 mars 2025 ; et la rétention d’informations et le boycott des supervisions restent toujours en vigueur». Cheikh Seck et Cie exigent aussi le «respect des accords signés en mai 2022 ; la généralisations de l’indemnité́ de logement à tous les agents de la santé ou à défaut l’indemnité complémentaire au non bénéficiaire de l’indemnité de logement; la finalisation du processus de reclassement et la gestion des carrières des agents de la santé; le recrutement des agents de la santé dans la fonction publique; l’augmentation des subventions des hôpitaux et autres établissements; la mise en compétition des postes de direction; l’application du décret 2016/404 portant statut du personnel des établissements publics de santé qui est la mère des péchés; la signature du décret portant organisation et fonctionnement de l’Endss ; l’application de l’article 29 du statut des collectivités territoriales», liste la F2S.
Ziguinchor déplore un directeur incompétent, politique, népotique et partisan
A Ziguinchor, le Sg de Syntras/section Chrz a tenu à ajouter des faits condamnables à la gestion du Directeur général du Centre hospitalier régional de Ziguinchor. Siméon Faye, joint par téléphone, démonte le directeur du Centre hospitalier régional de Ziguinchor. «Il y a une gestion catastrophique du centre hospitalier par un directeur incompétent, politique, népotique et partisan, non issu du système de santé. Donc n’ayant aucune maîtrise de la manière de manager un établissement public de santé. Il y a aussi le non-respect des deux protocoles d’accord entre le directeur et le syndicat», détaille le syndicaliste qui met tout sur le dos du directeur.
Malgré cette grève, la F2S continue d’inviter le gouvernement au dialogue. «Nous réitérons encore notre appel au gouvernement à trouver des solutions rapides à nos doléances afin d’éviter une situation de non-retour dont ils seront les seuls responsables», concluent Cheikh Seck et Cie.