C’est à la suite des difficultés notées chaque année, lors des pèlerinages, que les organisateurs privés du pèlerinage ont eu l’idée de se regrouper autour d’un même idéal qui est la privatisation intégrale du Hajj afin de mettre les pèlerins dans de bonnes conditions. Les privés ont dit être confrontés la dernière fois à plusieurs problèmes et contourner des dysfonctionnements au Sénégal et en terre saoudienne qui méritaient de se regrouper autour d’une assise pour trouver des solutions. Selon le président du Renophus, Moustapha Diongue, «pour une bonne privatisation du Hajj, une bonne organisation est nécessaire autour des organisateurs». Ce faisant, 212 organisateurs ont répondu à l’appel, sur 247 au total. Le Renophus est composé d’un bureau de 12 membres et d’un Comité directeur de 36 membres. Il compte également 9 commissions techniques spécialisées chacune dans son domaine. Aujourd’hui, pour Moustapha Diongue, «il est temps que le privé prenne en charge les questions du Hajj au Sénégal, et la privatisation est la seule condition pour éliminer toutes les souffrances liées au Hajj et soulager l’Etat face à ses charges importantes». Ainsi, après avoir défini un nouveau cadre unitaire qui regroupe l’ensemble des organisateurs privés, le Renophus se fixe des objectifs tels que développer une nouvelle dynamique pour l’unité des voyagistes privés, afin de faire face aux nombreux défis qui interpellent dans le cadre du pèlerinage à La Mecque. Ensuite, le Renophus veillera à défendre les intérêts des organisateurs privés et des pèlerins, aussi bien au Sénégal qu’en Arabie Saoudite durant le pèlerinage. De plus, le Renophus mettra en place un nouveau type de collaboration franche et constructive avec la Délégation générale au Pèlerinage afin de réussir ensemble la mission assignée par le gouvernement du Sénégal dans le cadre de la privatisation progressive du pèlerinage.
Mame Thierno Seye (Stagiaire)