Les fidèles de la grande mosquée de Darou Salam, dans la commune de Diamaguène Sicap Mbao, ont perdu leur imam ratib, Serigne Mbaye Sy Diop. Le guide religieux a été arraché à l’affection de ses voisins et de sa famille dans des circonstances cruelles. Le réveil a été brutal et douloureux, hier, au quartier Moussa Camara de Diamaguène Sicap Mbao, dans la banlieue dakaroise, où un malheur est survenu tôt le matin, vers 7h, à la villa numéro 112. Le chef de famille, Serigne Mbaye Sy Diop, Imam ratib de la grande mosquée de Darou Salam, a été retrouvé mort, égorgé, dans sa chambre. Le vieillard était né en 1938. La police technique et scientifique prélève des indices, l’arme du crime introuvable C’est à 8h30 précisément que les hommes du poste de police de Sicap Mbao ont été alertés de la découverte du corps sans vie du vieil homme, dans sa chambre à coucher. En compagnie du sous-préfet de l’arrondissement de Thiaroye et du préfet de Pikine, ils se sont rendus dans la maison mortuaire et ont installé un cordon de sécurité avant d’effectuer les constatations d’usage. Les éléments de la Division de la police technique et scientifique ont fait des prélèvements d’empreintes et d’indices dans la pièce. Mais, ils n’ont cependant pas trouvé l’ombre d’un couteau, supposée arme du crime, dans la chambre du vieux. Les sapeurs-pompiers ont embarqué la dépouille de l’imam ratib sur une civière et l’ont acheminé à la morgue de l’hôpital Aristide Le Dantec pour une autopsie. Le présumé tueur, M. Diop, alias Soro, fils du défunt, recherché ; un dépressif alcoolique A l’annonce de la mort tragique de l’imam ratib, les membres de la famille ont convergé vers la maison familiale pour venir aux nouvelles et surtout s’imprégner des conditions de la disparition atroce de l’imam ratib. Mais, seul le fils du défunt M. Diop, alias Soro, a manqué à l’appel. Alors qu’il était seul dans la maison familiale avec le vieillard. Soro est d’ailleurs le suspect numéro 1 dans ce crime odieux, à forte odeur de parricide. Né en 1977, le jeune garçon, se disant maçon de profession, est devenu subitement introuvable depuis le décès de son papa. Soro est dépeint comme un jeune alcoolique et développe souvent des troubles du comportement dans la maison. D’où les fortes suspicions des limiers enquêteurs sur le bonhomme en fuite. Comment la famille a découvert l’horreur ; les derniers instants du défunt imam ratib Avant la découverte du corps de l’imam ratib, il a téléphoné à un de ses fils, vivant à côté de la maison familiale, pour lui demander de passer le voir, aux fins de lui confier une commission à faire. C’est ce dernier qui a vu son papa, baignant dans son sang et la gorge tranchée. Il a ameuté par des cris de stupeur le voisinage immédiat, qui a accouru et constaté l’ignominie. Le drame a vite fait le tour du quartier. Des gens débarquaient par groupes dans la maison mortuaire et se lançaient dans des supputations sur les motivations de l’auteur de la tragédie.
En attendant que l’enquête de la police de Sicap Mbao élucide le meurtre ignoble de l’imam ratib de la grande mosquée de Darou Salam, Serigne Mbaye Sy Diop, dit Mbaye Diop, l’indignation et la colère sont les sentiments les mieux partagés dans le quartier Moussa Camara de Diamaguène Ndiago Bar.
Vieux Père NDIAYE
En attendant que l’enquête de la police de Sicap Mbao élucide le meurtre ignoble de l’imam ratib de la grande mosquée de Darou Salam, Serigne Mbaye Sy Diop, dit Mbaye Diop, l’indignation et la colère sont les sentiments les mieux partagés dans le quartier Moussa Camara de Diamaguène Ndiago Bar.
Vieux Père NDIAYE