«Les Sénégalais ont élu quelqu’un pour qui le costume était trop grand». Telle est la ferme conviction d’Ousmane Sonko. Le leader de Pastef-Les Patriotes, qui s’est exprimé, hier, sur le projet de loi des finances 2018, a, en effet, taxé le régime de Macky Sall comme le plus incompétent de l’histoire de notre pays. À contrario, l’ancien inspecteur des Impôts et Domaines a adoubé l’ancien Président Abdoulaye Wade. Ousmane Sonko s’est exprimé sur le projet de loi des finances 2018. Mais déjà, le député et non moins spécialiste de la fiscalité pense dur comme fer que les projections du gouvernement n’augurent rien de bon. En effet, révélant que jusqu’en fin septembre, un gap de 70 milliards a été noté sur les recettes, Ousmane Sonko a estimé que les administrations du Sénégal peinent à suivre. «Il y a tout un tas de problèmes liés à l’organisation de nos administrations technique, fiscale et douanière qui, ces derniers temps, ont été tellement politisées que l’aspect technique a tendance à céder le pas. Ça justifie une frustration générale, un état d’esprit et des contre-performances. Comment un État qui, à trois mois de la clôture de l’exercice 2017, a un gap aussi important en recettes, peut faire des projections et vouloir une hausse de 349 milliards sur 2018 ?», fustige l’ancien inspecteur des Impôts, qui était invité de l’émission «Objection» sur Sud Fm.
Taux de croissance : beaucoup de pays africains ont fait mieux
Sur le taux de croissance, projeté à 7% pour l’année prochaine, Ousmane Sonko pense que n’y a pas de quoi exulter. «Depuis la fin de la crise financière, la tendance mondiale est à la croissance». D’ailleurs, estime-t-il, il y a des pays dans la zone Afrique qui font de meilleures performances que celle du Sénégal.
«Macky sous des coups de cœur ou des coups de colère»
Pour toutes ses raisons, Ousmane Sonko lâche : «nous avons élu quelqu’un pour qui le costume était trop grand». Selon lui, le Président Sall ne gère pas en homme d’État, mais sous des coups de cœur ou des coups de colère.
«Quand Wade disait ses vérités…»
Se rappelant du magistère de Wade, Ousmane Sonko indique : «Le Président Abdoulaye Wade, vous pouvez tout lui reprocher, mais on était fier quelquefois d’être Sénégalais quand on le voyait à la tribune de la Fao dire ses vérités ou quand on le voyait dire ses vérités à l’ambassadeur des Etats-Unis. Nous avons aussi nos vérités à dire. Ce n’est pas parce qu’on est pauvres qu’on doit être des États indignes», note-t-il.
Sidy Djimby NDAO
Taux de croissance : beaucoup de pays africains ont fait mieux
Sur le taux de croissance, projeté à 7% pour l’année prochaine, Ousmane Sonko pense que n’y a pas de quoi exulter. «Depuis la fin de la crise financière, la tendance mondiale est à la croissance». D’ailleurs, estime-t-il, il y a des pays dans la zone Afrique qui font de meilleures performances que celle du Sénégal.
«Macky sous des coups de cœur ou des coups de colère»
Pour toutes ses raisons, Ousmane Sonko lâche : «nous avons élu quelqu’un pour qui le costume était trop grand». Selon lui, le Président Sall ne gère pas en homme d’État, mais sous des coups de cœur ou des coups de colère.
«Quand Wade disait ses vérités…»
Se rappelant du magistère de Wade, Ousmane Sonko indique : «Le Président Abdoulaye Wade, vous pouvez tout lui reprocher, mais on était fier quelquefois d’être Sénégalais quand on le voyait à la tribune de la Fao dire ses vérités ou quand on le voyait dire ses vérités à l’ambassadeur des Etats-Unis. Nous avons aussi nos vérités à dire. Ce n’est pas parce qu’on est pauvres qu’on doit être des États indignes», note-t-il.
Sidy Djimby NDAO