Ousmane Sonko s’est rendu à la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara) pour rencontrer les exposants. Sur place, et après échanges avec les exposants, le Pm a annoncé que le Sénégal est en mesure d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.
Après le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le ministre de l’Agriculture, c’est au tour du Premier ministre de passer au Cices de Dakar où se tient la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara). Ousmane Sonko s’y est rendu samedi dernier pour rencontrer les exposants avec qui il s’est entretenu. Après une visite de quelques stands, le Premier ministre a fait savoir que le Sénégal peut bien atteindre l’autosuffisance alimentaire. «Je veux dire aux Sénégalais que nous allons réussir le pari, s’il plaît à Dieu, de l’autosuffisance alimentaire. Je précise bien que je n’ai pas dit autosuffisance en tel ou tel produit. Nous considérons qu’atteindre l’autosuffisance alimentaire n’est pas une tâche impossible pour le Sénégal. Ceci si l’on joue sur plusieurs leviers au rang desquels replacer ce secteur au cœur des préoccupations de l’Etat et lui consacrer une part importante des ressources budgétaires, mais également de toute initiative de financement provenant de l’extérieur, de bien les orienter et les utiliser de manière rationnelle, d’organiser le monde paysan. C’est la raison pour laquelle nous avons créé un secrétariat d’Etat spécifiquement dédié à cela», annonce le Pm face à la presse, après la visite.
Ousmane Sonko de souligner : «atteindre cette autosuffisance, c’est également travailler à la diversification. Je suis heureux de voir, dans le premier stand qu’on a visité, une bonne représentation des variétés. Nous avons vu tous les plats à base de riz, des plats à base de mil, à base de maïs et des plats à base de fonio», fait savoir le Pm Sonko.
Poursuivant son compte-rendu de visite des stands, Ousmane Sonko ajoute : «nous avons également vu ce qui se passe dans d’autres stands, notamment l’Isra ou le Sénégal expérimente la culture du blé. C’est devenu une question cruciale et nous en importons l’intégralité du besoin. Ce qui fait que nous sommes très dépendants des chocs exogènes. Chaque fois qu’il y a un problème au niveau mondial, ça se ressent sur notre consommation», a-t-il déclaré. Sonko dit être convaincu que face à «toutes ces problématiques, ajoutées à l’importance que nous accordons à la recherche dans ces domaines, nous nous fondons à croire, avoir même la certitude, que nous allons atteindre pour la première fois cette autosuffisance en produits alimentaires».
Baye Modou SARR