La requête des acteurs de la pêche de Ziguinchor pour un port de pêche va bientôt être satisfaite. Le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime a présidé, hier, la cérémonie de pose de la première pierre de ce port. Selon Oumar Guèye, qui revient sur l’importance de l’infrastructure, sa construction va coûter plus de deux milliards, avec un débarquement de 68.400 tonnes de poisson par un an.
A la tête d’une délégation composée de techniciens de son département, des députés de la région et certains hommes politiques, le ministre de la Pêche a procédé, hier, à la pose de la première pierre du second port de Ziguinchor. En présence de plusieurs acteurs du secteur de la vie économique de Ziguinchor, Oumar Guèye a loué le financement de cet ouvrage par le Royaume des Pays Bas. Qui, selon lui, a accepté sans condition de financer ce port de pêche de Boudody dont le coût des travaux s’élève à plus de deux milliards de francs Cfa.
Revenant sur l’importance de cet ouvrage, le ministre Oumar Guèye a fait savoir que la volonté du président de la République est matérialisée par la construction d’infrastructures et d’équipements portuaires à Ziguinchor. Pour le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, le chef de l’État colle une importance capitale à la Casamance. Ce qui explique, selon M. Guèye, son séjour du 18 au 21 octobre.
«C’est un projet très important qui montre tout l’intérêt que nous accordons à la région. Le port de Boudody fera un débarquement de 64.800 tonnes de poisson pêchées par an, soit une valeur commerciale de près de vingt-quatre milliards. Ce débarquement représentera 16% du niveau national», renseigne-t-il.
En outre, magnifiant la coopération bilatérale entre le Sénégal et la Hollande, Oumar Guèye a annoncé la signature d’une convention de don de quatre cents millions. A l’en croire, cette bagatelle va servir à l’étude des infrastructures de pêche dans les zones de Elinkine, Kafountine, Diogué, Bignona et Oussouye.
Ahmet COLY