L’appartement sis à l’unité 19 des Parcelles Assainies de Dakar, qui servait de local à un groupe de sérigraphes, infographes, artistes peintres et agent commercial, n’était en réalité qu’un endroit où ceux-ci stockaient leurs quantités de drogue et s’adonnaient au trafic de chanvre indien, pour une clientèle triée sur le volet. Ils se servaient en effet de leurs professions respectives comme activité-écran, aux fins de ventiler en toute discrétion leur camelote. Une descente inopinée des limiers a mis à nu leurs pratiques délictuelles. Les limiers du commissariat de la commune des Parcelles Assainies de Dakar ont mis au frais, hier, deux sérigraphes, deux artistes peintres, un infographe et un agent commercial, pour détention et trafic de chanvre indien en association et blanchiment de capitaux.
Les sérigraphes utilisent leur atelier et se livrent au trafic de chanvre indien
Ce sont les activités suspectes des mis en cause qui ont mis la puce à l’oreille des éléments de la brigade de recherches (Br). Qui ont installé un dispositif de surveillance secrète et de planque dans les parages de l’appartement. Ils observent les mouvements de foule devant le bâtiment, passent au crible du regard les différents compartiments et continuent de rester aux aguets. Mais, vendredi dernier, ils remarquent la présence suspecte d’un individu à côté du grand portail d’entrée de l’appartement, sis au 1er étage, qui est en train de jeter des sachets dans la rue.
Les policiers embusqués se font davantage discrets, observent de loin la scène et font semblant de guetter l’arrivée éventuelle de quelqu’un. Ils s’approchent, ouvrent les colis et trouvent du chanvre indien. Ils soupçonnent un réseau de trafic de drogue, prennent les escaliers et arrivent à l’atelier de manufacture de la sérigraphie. Ils tombent sur une bande de six individus, qui paniquent à l’irruption des flics, s’arrachent de leurs chaises et tentent de s’échapper. L’équipe de patrouille de sécurisation diurne des éléments de la Br prend les devants, bouclent l’appartement et les interpelle un à un.
4,550 kg de drogue saisis ; la sérigraphie, une activité écran pour blanchir des capitaux
Une perquisition des lieux a permis aux policiers de mettre la main sur 4,550 kg de l’herbe prohibée, des imprimantes, un ordinateur et le matériel nécessaire pour faire le stockage de leur marchandise et procéder à la vente sans éveiller le moindre soupçon des populations voisines. Mais, après enquête de la police, souffle-ton, il s’avère que le travail de sérigraphie n’était qu’une activité écran ou un simple paravent pour camoufler le trafic de drogue, mais surtout un moyen pour se livrer à des opérations de blanchiment de capitaux.
Les six mis en cause se nomment M. Kountèye, né en 1989, sérigraphe, C. M. Aïdara Gaye, né en 1990, artiste peintre, L. Dramé, né en 1989, sérigraphe, T. Mbow, né en 1986, infographe, S. Diémé, né en 1987, artiste peintre, et B. S. Thiam, né en 1987, agent commercial. Ils ont tous nié les faits incriminés sans convaincre les enquêteurs et accusent un certain A. Thiam (en fuite) d’avoir apporté la drogue dans leur appartement. Aussi, ils ont soutenu en chœur avoir ignoré les activités délictuelles du fuyard.
Vieux Père NDIAYE
Les sérigraphes utilisent leur atelier et se livrent au trafic de chanvre indien
Ce sont les activités suspectes des mis en cause qui ont mis la puce à l’oreille des éléments de la brigade de recherches (Br). Qui ont installé un dispositif de surveillance secrète et de planque dans les parages de l’appartement. Ils observent les mouvements de foule devant le bâtiment, passent au crible du regard les différents compartiments et continuent de rester aux aguets. Mais, vendredi dernier, ils remarquent la présence suspecte d’un individu à côté du grand portail d’entrée de l’appartement, sis au 1er étage, qui est en train de jeter des sachets dans la rue.
Les policiers embusqués se font davantage discrets, observent de loin la scène et font semblant de guetter l’arrivée éventuelle de quelqu’un. Ils s’approchent, ouvrent les colis et trouvent du chanvre indien. Ils soupçonnent un réseau de trafic de drogue, prennent les escaliers et arrivent à l’atelier de manufacture de la sérigraphie. Ils tombent sur une bande de six individus, qui paniquent à l’irruption des flics, s’arrachent de leurs chaises et tentent de s’échapper. L’équipe de patrouille de sécurisation diurne des éléments de la Br prend les devants, bouclent l’appartement et les interpelle un à un.
4,550 kg de drogue saisis ; la sérigraphie, une activité écran pour blanchir des capitaux
Une perquisition des lieux a permis aux policiers de mettre la main sur 4,550 kg de l’herbe prohibée, des imprimantes, un ordinateur et le matériel nécessaire pour faire le stockage de leur marchandise et procéder à la vente sans éveiller le moindre soupçon des populations voisines. Mais, après enquête de la police, souffle-ton, il s’avère que le travail de sérigraphie n’était qu’une activité écran ou un simple paravent pour camoufler le trafic de drogue, mais surtout un moyen pour se livrer à des opérations de blanchiment de capitaux.
Les six mis en cause se nomment M. Kountèye, né en 1989, sérigraphe, C. M. Aïdara Gaye, né en 1990, artiste peintre, L. Dramé, né en 1989, sérigraphe, T. Mbow, né en 1986, infographe, S. Diémé, né en 1987, artiste peintre, et B. S. Thiam, né en 1987, agent commercial. Ils ont tous nié les faits incriminés sans convaincre les enquêteurs et accusent un certain A. Thiam (en fuite) d’avoir apporté la drogue dans leur appartement. Aussi, ils ont soutenu en chœur avoir ignoré les activités délictuelles du fuyard.
Vieux Père NDIAYE