Lancé en 2006 sous le magistère du Président Abdoulaye Wade, le programme de renouvellement du parc automobile du secteur des transports routiers, avec comme conséquence immédiate le remplacement des «cars-rapide» par des bus Tata, semble avoir pris du plomb dans l’aile à cause de nombreux transporteurs routiers véreux, qui sont de connivence avec des hauts d’en haut dans le domaine du transport. Réunis dans un système appelé «Yakalé», ils font des pieds et des mains pour saborder le renouvellement du parc auto, en remettant en circulation des véhicules destinés à la casse.
«Des transporteurs achètent des carcasses de véhicule, font l’assemblage et appliquent des couches de peinture, avant de les remettre dans la circulation. Ils s’attachent auparavant les services de personnalités influentes du secteur et se procurent des papiers afférents à la conduite du véhicule en question», ont soutenu nos interlocuteurs. Qui déplorent la situation et expliquent cela par la forte présence en continu des «cars-rapide» sur le réseau.
Des pressions de barons routiers anonymes sur la police pour étouffer le scandale
L’interpellation suivie de convocations des mis en cause au commissariat de police de Yeumbeul a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans un ciel serein au sein du secteur des transports terrestres de la banlieue dakaroise. La nouvelle a vite fait le tour des différents centres routiers et a eu le mérite de faire sortir du bois des hauts d’en haut du secteur. Tandis que d’autres ont entrepris des manœuvres souterraines et agissent à l’arrière-plan, histoire d’activer des «bras longs». Ils étaient nombreux à converger vers les locaux de la police pour s’imprégner des tenants et aboutissants de l’affaire, mais surtout pour tenter de tirer leurs camarades du pétrin. Ils ont tenté d’exercer des pressions pour pousser les enquêteurs à lâcher prise. Mais en vain.
Service des mines et Aftu, une connexion nébuleuse ?
En attendant que les mis en cause comparaissent devant la barre après le Magal de Touba, des voix autorisées dans le secteur des transports routiers se sont élevées pour réclamer la mise en instruction du dossier, avec à la clef une délégation judiciaire pour enquête approfondie. Elles disent soupçonner la présence de beaucoup de cafards et de canards boiteux nichés au service des mines et à l’Aftu.
Vieux P. NDIAYE
«Des transporteurs achètent des carcasses de véhicule, font l’assemblage et appliquent des couches de peinture, avant de les remettre dans la circulation. Ils s’attachent auparavant les services de personnalités influentes du secteur et se procurent des papiers afférents à la conduite du véhicule en question», ont soutenu nos interlocuteurs. Qui déplorent la situation et expliquent cela par la forte présence en continu des «cars-rapide» sur le réseau.
Des pressions de barons routiers anonymes sur la police pour étouffer le scandale
L’interpellation suivie de convocations des mis en cause au commissariat de police de Yeumbeul a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans un ciel serein au sein du secteur des transports terrestres de la banlieue dakaroise. La nouvelle a vite fait le tour des différents centres routiers et a eu le mérite de faire sortir du bois des hauts d’en haut du secteur. Tandis que d’autres ont entrepris des manœuvres souterraines et agissent à l’arrière-plan, histoire d’activer des «bras longs». Ils étaient nombreux à converger vers les locaux de la police pour s’imprégner des tenants et aboutissants de l’affaire, mais surtout pour tenter de tirer leurs camarades du pétrin. Ils ont tenté d’exercer des pressions pour pousser les enquêteurs à lâcher prise. Mais en vain.
Service des mines et Aftu, une connexion nébuleuse ?
En attendant que les mis en cause comparaissent devant la barre après le Magal de Touba, des voix autorisées dans le secteur des transports routiers se sont élevées pour réclamer la mise en instruction du dossier, avec à la clef une délégation judiciaire pour enquête approfondie. Elles disent soupçonner la présence de beaucoup de cafards et de canards boiteux nichés au service des mines et à l’Aftu.
Vieux P. NDIAYE