Œil




Jamais, de mémoire de Goorgoorlu, Sunugaal n’a autant été sous les feux de la rampe, surveillé comme du lait sur le feu par la communauté internationale. Cela, du fait des soubresauts qui caractérisent depuis plusieurs mois sa scène politico-judiciaire, à quelques encablures d’une présidentielle aux enjeux débordant les frontières étriquées du pays, puisque les effluves du pétrole et du gaz sont portés par le vent vers les pays du Nord. Aussi, tout ce qui s’est passé au Sunugaal, entre pouvoir et opposition, concernant les activistes, relativement aux multiples arrestations et procès, a été relayé par les réseaux sociaux et relaté par les médias du monde entier. Pour dire que la consultation par le Hcdh de l’Onu de Aliou Sané, Seydi Gassama et Cie, jeudi dernier, n’est que formalité. Comme le plaidoyer de Bayal, hier, devant la Délégation de l’UE et les PTF pour laver plus blanc que blanc le régime en matière de respect des libertés et des droits humains n’a convaincu personne. Il y a seulement que ces partenaires s’inquiètent, à juste titre, pour leurs billes assez importantes au Sunugaal et voudraient que Niangal desserre un peu l’étau et engage un vrai dialogue en vue d’une présidentielle apaisée.
Waa Ji
 
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