A l’instar des autres entités, le pôle des non-alignés a procédé à un examen approfondi de la situation politique nationale et à l’évaluation de la mise en œuvre des consensus obtenus par la commission politique du dialogue national. Pour le pôle des non-alignés, il y a nécessité de mettre en œuvre tous les consensus et les recommandations issus du dernier dialogue politique pour l’installation d’un climat de paix, de sérénité et de confiance entre acteurs politiques. Déthié Faye et Cie ajoutent également que les recommandations suivantes doivent faire l’objet d’un traitement diligent : la nécessité de conformer la loi 78-02 du 29 janvier 1978 relative aux réunions à la Constitution actuelle en y intégrant la marche pacifique et le droit de marche, l’obligation du respect de l’itinéraire et de la durée de la marche, l'encadrement de la réponse de l’autorité administrative dans un délai de soixante-douze (72) heures en cas d’interdiction ; la prise de toutes mesures allant dans le sens du renforcement de la décrispation de l’espace politique. Cette recommandation est relative entre autres à la problématique de l’article 80 du Code pénal et à l’arrêté n° 007580 du 20 juillet 2011 dit «arrêté Ousmane Ngom» et la perte des droits civils et politiques de personnalités de façon permanente inscrite dans le code électoral.
Non alignés (bis)
Pour finir, le pôle des non-alignés estime qu’il faut vider les points de désaccord relatifs à l’autorité en charge des élections, au parrainage, au statut de l’Opposition et le mode de désignation de son chef et réunir le comité de suivi recommandé par la commission politique pour stabiliser la liste des consensus non mis en œuvre. Le pôle des non-alignés saisira toutes les occasions qui se présenteront pour éviter toute forfaiture d’où qu’elle provienne en tenant à nos compatriotes le langage de la vérité et le rappel des faits historiques pour que nul n’ignore ce qui s’est réellement passé et ce qui se passe sous nos yeux, lit-on dans leur document.