Ce qui offusque le Sunugaal dans l’invasion par les Tovaritchs de leur voisin l’Ukraine, c’est plus la discrimination dans l’application des règles du droit humanitaire. Oui, que des Africains soient laissés en rade à cause de leur couleur de peau ou de leur origine géographique, au moment de l’évacuation de populations en danger, est inacceptable. Et cela, Niangal l’a bien martelé en tant que président en exercice de l’arbre à palabre africain. Et c’est peut-être ceci qui explique cela. Car, même si Sunugaal réaffirme officiellement son attachement au respect de l’indépendance et de la souveraineté des États, ses prises de position dans le concert des nations à propos de ce conflit sont empreintes de neutralité. Un non-alignement sans faille qui s’est exprimé par deux fois sur ce sujet brulant qui préoccupe la communauté internationale. Au Comité des droits de l’homme à Genève d’abord, puis à l’Assemblée générale des Nations-Unies, hier, Sunugaal s’est abstenu de voter la condamnation de l’agression russe. Une position de neutralité qui contraste avec les orientations habituelles du pays qui a toujours hurlé avec les loups occidentaux. Est-ce pour offrir ses bons offices ?
Waa Ji
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