Ndèye Fatou Ndiaye Blondin : « Nous sommes loin d’un État en faillite »



« Le devoir de vérité a manqué au Sénégal depuis très longtemps. On a vu des pays qui ont camouflé les chiffres et qui ont payé le prix cher après sur le plan de leur économie. C’est pourquoi donner les bons chiffres du Sénégal concernant la dette publique ne peut nous nuire. Les autorités, actuellement, ont signé un pacte d’honnêteté avec les populations et sont sur cette voie ».  C'est l'avis de Fatou Ndiaye devant le "Jury du dimanche".  
 
 
 
 
Sur iRadio, elle a affirmé qu'on extrapole sur nos valeurs et on a tendance à être heurté quand on entend la vérité parce qu'on est habitué à entendre le mensonge. 
 
Revenant sur la croissance à deux chiffres que l’ancien régime a présentée, elle dira qu’au niveau interne, les chiffres qui augmentent ne se sentent pas dans la vie de tous les jours et on comprend maintenant que c'est à cause des faux chiffres. « Il faut arriver dans le temps à corriger les notes. Quand on voit le ratio du paiement de la dette dans le budget, on comprend tout » explique Mme Blondin.
 
Mais elle reste  optimiste. « Nous avons confiance parce qu'il y a de nouvelles ressources qui vont impacter. La confiance que notre pays inspire aux bailleurs peut encourager les investissements.  Nous sommes loin d’un État à la faillite. Il fut un temps où tout le monde était pessimiste. Sur tous les plateaux, ce n'était pas la question de la subsistance de la dette, mais si le Sénégal allait survivre. L'on se demande actuellement comment ce pays a pu réussir la transition, comment des jeunes avec la quarantaine ont réussi à instaurer la gouvernance", conclut-elle.

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