Ndëp




Mea culpa. Battre sa coulpe, fruit d’une autocritique ou d’une critique assumée, permet de reconnaitre ses erreurs et de s’amender. Sauf que cela ne semble pas être le fort du Sunugaalien. En tout cas, Birame de Thiès s’y est essayé hier, sans hésiter, après le tollé suscité par ses dérapages à propos de Niangal. Il a dû se sentir soulagé. Quel gain assuré s’il pouvait déteindre sur son mentor, qui ne perdrait rien à s’adresser à tous les Sunugaaliens pour regretter tout ce qui est survenu parce qu’on a peut-être bafoué ses droits. De même, tous ces affidés qui ont appelé Niangal à ravaler son vomi d’avant l’élection de 2019, au lieu de se mettre à le féliciter, devraient bien battre leur coulpe et s’excuser auprès des Sunugaaliens. Et Niangal himself, en nous faisant longtemps haleter dans une incertitude tenace et mortifère, pour finir par faire entendre ce que lui-même ne voulait entendre, aurait dû ne pas faire allusion aux dispositions « permissives » de la constitution. A ce titre et pour tout ce qui est advenu de ce fait, Kor Marème doit également s’amender. Et ils ne sont pas les seuls, car Adji, le DJI et tutti quanti, tous doivent demander pardon. Un « ndëp » salutaire auquel Sunugaal ne peut déroger.
Waa Ji
 
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