Seule la victoire est belle. Et elle nous fait oublier l’amertume de la défaite antérieure. La baraka accompagne assurément ce début d’année 2022 des Sunugaaliens du foot. Montant sur le toit de l’Afrique, les Lions ont vu Prési leur présenter ce bel écrin de l’Abdoulaye Wade dans lequel ils ont déposé délicatement cette performance réalisée au détriment encore des Pharaons. Une qualification en Coupe du monde, qui n’a certes pas la saveur de celle de 2002, mais qui a été moins surprenante, plus élaborée, travaillée et murie sous la baguette de El Tactico. Chapeau bas coach. Pour le travail de longue haleine qui a permis ce résultat. Que l’accompagnement de l’Etat et des fédéraux se renforce et que, désormais, les Lions se frottent aux grosses écuries du monde, qui ne rechigneront pas à venir tester l’Abdoulaye. Aliou est un visionnaire, certes, mais il doit élargir son horizon dans ce vivier de la petite catégorie, car, si Pape Guèye, Bamba et Matar titillent le firmament, Kouyaté, Gana et autre Diédhiou entrent en gare. La team Sunugaal est à un tournant, car la philosophie est en train de muter. Les Lions ont eu 59% de possession, fait 432 passes pour 73% de précision. Et c’est toujours Cissé le coach !
Waa Ji
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