Mention Très Bien au Bac S2 : El hadji Mouhamed Tahir Ndao appelle à faire confiance aux talents du monde rural



Âgé de 18 ans, El hadji Mohamed Tahir Ndao vient de décrocher son premier diplôme universitaire avec la manière. Premier du centre de la série S2 au lycée de Boulel, le bachelier s'est distingué dans les matières dominantes à savoir les mathématiques, les sciences physiques et sciences de la vie et de la terre. Ce qui lui a valu la mention "Très bien".
 
Pour lui, il n'y a pas de secret. « Je m’étais fixé un objectif donc il fallait l'atteindre par l'abnégation », dit-il.
 
 
 
Un génie, El hadji Mohamed Tahir Ndao fait la fierté de ses parents. Il a décroché le Bac avec une moyenne de 17, 04 sur 20. En réalité, cette note est une confirmation de ses grosses performances. Car, durant son cursus scolaire (Primaire, Moyen et Secondaire), il a presque toujours été1er de sa classe avec des moyennes qui ont tourné autour entre 15 et 17. Il a obtenu 19 en maths au bac, 18 en physique chimie, 17 en sciences de la vie et de la terre, 18 anglais, et 14 dans les autres matières. De quoi être fier! 
 
Alors que son père est surveillant général au lycée de Boulel, El hadji Mouhamed Tahir Ndao a tout fait pour rendre fier ses parents. Normal, le jeune potache a reçu une éducation rigoureuse.
 
 «J’interdis à mes enfants d’avoir le téléphone avant le bac. C’est un voleur de temps »,  indique Oumar Ndao qui se dit être satisfait de la performance de son fils. « Ce sacre, il le doit à ses professeurs qui l’ont bien encadré et à sa mère qui s’est sacrifié pour sa réussite », souligne-t-il. 
 
 
Par ailleurs, celui qui fait l’une des fiertés de la région de Kaffrine depuis la proclamation des résultats du Bac 2024 fait remarqué: « Je visais plus que ce que j’ai eu car je me suis donné à fond depuis le début de l’année scolaire malgré que j’avais une santé fragile. Je pense qu’il faut faire confiance aux talents d’ici. Souvent les gens pensent qu’il n'y a qu’à Dakar où on peut obtenir de bons résultats. Il faut savoir que dans le monde rural particulièrement dans le Saloum, il y a aussi des travailleurs. Il suffit juste de mettre les moyens pour les accompagner », fait-il savoir. 
 
 
 
Plein d’ambition, le natif de Dianké Souf dans le département de Kaffrine se projette sur l’avenir. « J’ai fait plusieurs concours comme celui de l’École polytechnique de Thiès, de l’école supérieure polytechnique (Esp) et de l’école militaire de la Santé. J’ai déposé aussi pour entrer en classes préparatoires au Sénégal. Je croise les doigts pour le moment », confie-t-il. 
 
 
 
A la question de savoir s’il compte partir à l’étranger pour poursuivre ses études, El Hadji Mohamed Tahir Ndao dit vouloir laisser ce choix entre les mains de son père. Ce dernier qui l’a aussi inscrit sur Campus France pense que les opportunités sont nombreuses tout en priant le meilleur pour son fils. 
seneweb
 
 
 

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