Menacé de tout bord par des pontes du régime en place, Idrissa Seck semble ne point être ébranlé par les assauts de ses lieutenants de Macky Sall. Hier, le patron de Rewmi a reçu des soutiens de taille quant à ce combat qu’il dit être prêt à mener. Il s’agit de l’ancien ministre des collectivités locales et président de Mpd/Liguey Aliou Sow et du Secrétaire général du Rds, Mame Mactar Guéye.
Le camp présidentiel semble engagé le combat pour mettre Idrissa Seck «hors d’état de nuire». Mais une chose est sûre, les lieutenants de Macky Sall devront se préparer à faire face à des «sentinelles» de la démocratie sénégalaise qui ont décidé de servir de bouclier au patron de Rewmi. En effet, depuis quelque temps Idrissa Seck enchaine les attaques fracassantes à l’endroit du régime en place. Et pour répliquer, des responsables de la mouvance présidentielle ont fait une sortie qui laisse entendre qu'on serait en train de concocter un coup politico-judiciaire le pour mettre hors-compétition.
Une situation qui n’a pas laissé la classe politique indifférente puisque certains de ses leaders ont décidé de crier ce qu’on pourrait appeler «ne touche pas à Idy». C’est le cas de l’ancien ministre des collectivités locales et président de Mpd/Liguey. Dans un texte publié sur internet, Aliou Sow a alerté sur la volonté du pouvoir de «neutraliser adversaire un politique» par la fouille annoncée des comptes bancaires du président Seck.
«Les attaques massives, violentes et répétées contre sa personne prouvent la perturbation psychologique qu'il engendre par sa stratégie. Aucun patriote ne doit croiser les bras en spectateur et laisser un système manoeuvrer par voie de justice avec succès à neutraliser un potentiel sérieux candidat à la présidentielle de février 2019 qui est assez combattu et insulte avec acharnement», a déclaré le haut conseiller qui scandalise «trop c'est trop».
Disant à qui veut l’entendre que le pays n’appartient à personne et que par conséquent il nous appartient tous, Aliou Sow a invité le régime à épuiser la liste des 25 personnalités que la Crei avait établi. «Ce pays est à nous tous et non la propriété exclusive d'un groupe, d'aucun groupe, je dis bien. L'acharnement synchronisé est partout et toujours l'expression d'une peur bleue, d'une hantise, d'une haine viscérale ou tous ces problèmes à la fois. Quelle est la suite réservée à la liste des 25 cibles de la Crei accusées publiquement?», question-t-il. Et d’enchainer, sans attendre la réponse : Quelle est la suite réservée aux dossiers de l'Ofnac? Et comme si cela ne suffisait pas, l’ancien ministre rappelle à Macky Sall ses promesses faites aux Sénégalais.
«Il est plus cohérent et plus juste de gérer avec diligence ces questions que d'agiter des menaces de poursuites contre un sérieux candidat à la présidentielle de février 2019. Se mobiliser pour atteindre l'objectif des 500.000 emplois promis est plus sérieux que le rassemblement systématique pour persécuter Ie candidat Idrissa SECK. Satisfaire les revendications des syndicats est plus urgent et plus pertinent que les communiqués anti-Idy», conseil Aliou Sow.
Se voulant sentinelle de la démocratie et de la justice dans notre pays, Mame Mactar Gueye est aussi scandalisé par les menaces proférées par certains responsables du camp présidentiel visant à mettre à nue l’ancien Premier ministre.
Et même s’il a tenu a précisé d’emblé qu’ils ne sont ni de la famille politique de Idrissa Seck, ni de sa coalition, encore moins de son parti, le patron de Rds a indiqué que son parti ne pouvait ne pas alerter quant à la situation. « (…) En tant que modestes militants de la Démocratie, nous sommes scandalisés d'apprendre, comme tout le monde, par voie de presse, qu'on serait en train de concocter dans des laboratoires politiques clandestins un coup fourré politico-judiciaire, pour mettre hors-compétition le leader du parti "Rewmi", candidat à la prochaine Présidentielle.», dit-il dans un communiqué signé au nom du Bureau politique de son parti.
Poursuivant, il ajoute que «si ces manœuvres souterraines et anti-démocratiques sont avérées», le Rds les désapprouvent hautement, en ce qu'elles constituent une entorse grave aux principes et valeurs qui fondent la République, que nous avons tous la prétention d'incarner et de défendre.
«Au terme de notre Charte fondamentale chaque citoyen, jouissant de ses prérogatives civiques, a le droit le plus absolu de briguer les suffrages de ses concitoyens, à l'occasion de n'importe quelle joute électorale, fut-elle aussi décisive que la Présidentielle du 24 février 2019 toute proche.», explique le membre de l’Ong Jamra.
Terminant sa note, Mame Mactar Gueye et son parti appellent au respect scrupuleux des ambitions légitimes de tous les prétendants, déclarés ou en veilleuse. « Le Rds exhorte les tenants du pouvoir comme les acteurs de l'opposition à mettre un terme à l'escalade de la violence verbale, en commençant par mettre un bémol aux invectives et procès d'intention en tous genres, sources potentielles de dérives, qui ont abrégé l'expérience démocratique de nombre de jeunes pays du continent.», dit-il invitant à tout le monde à garder à l'esprit que l'histoire du Sénégal ne s'arrête pas le 24 février 2018 et priant Allah de veiller sur «notre cher Sénégal».
Sidy Djimby NDAO
Le camp présidentiel semble engagé le combat pour mettre Idrissa Seck «hors d’état de nuire». Mais une chose est sûre, les lieutenants de Macky Sall devront se préparer à faire face à des «sentinelles» de la démocratie sénégalaise qui ont décidé de servir de bouclier au patron de Rewmi. En effet, depuis quelque temps Idrissa Seck enchaine les attaques fracassantes à l’endroit du régime en place. Et pour répliquer, des responsables de la mouvance présidentielle ont fait une sortie qui laisse entendre qu'on serait en train de concocter un coup politico-judiciaire le pour mettre hors-compétition.
Une situation qui n’a pas laissé la classe politique indifférente puisque certains de ses leaders ont décidé de crier ce qu’on pourrait appeler «ne touche pas à Idy». C’est le cas de l’ancien ministre des collectivités locales et président de Mpd/Liguey. Dans un texte publié sur internet, Aliou Sow a alerté sur la volonté du pouvoir de «neutraliser adversaire un politique» par la fouille annoncée des comptes bancaires du président Seck.
«Les attaques massives, violentes et répétées contre sa personne prouvent la perturbation psychologique qu'il engendre par sa stratégie. Aucun patriote ne doit croiser les bras en spectateur et laisser un système manoeuvrer par voie de justice avec succès à neutraliser un potentiel sérieux candidat à la présidentielle de février 2019 qui est assez combattu et insulte avec acharnement», a déclaré le haut conseiller qui scandalise «trop c'est trop».
Disant à qui veut l’entendre que le pays n’appartient à personne et que par conséquent il nous appartient tous, Aliou Sow a invité le régime à épuiser la liste des 25 personnalités que la Crei avait établi. «Ce pays est à nous tous et non la propriété exclusive d'un groupe, d'aucun groupe, je dis bien. L'acharnement synchronisé est partout et toujours l'expression d'une peur bleue, d'une hantise, d'une haine viscérale ou tous ces problèmes à la fois. Quelle est la suite réservée à la liste des 25 cibles de la Crei accusées publiquement?», question-t-il. Et d’enchainer, sans attendre la réponse : Quelle est la suite réservée aux dossiers de l'Ofnac? Et comme si cela ne suffisait pas, l’ancien ministre rappelle à Macky Sall ses promesses faites aux Sénégalais.
«Il est plus cohérent et plus juste de gérer avec diligence ces questions que d'agiter des menaces de poursuites contre un sérieux candidat à la présidentielle de février 2019. Se mobiliser pour atteindre l'objectif des 500.000 emplois promis est plus sérieux que le rassemblement systématique pour persécuter Ie candidat Idrissa SECK. Satisfaire les revendications des syndicats est plus urgent et plus pertinent que les communiqués anti-Idy», conseil Aliou Sow.
Se voulant sentinelle de la démocratie et de la justice dans notre pays, Mame Mactar Gueye est aussi scandalisé par les menaces proférées par certains responsables du camp présidentiel visant à mettre à nue l’ancien Premier ministre.
Et même s’il a tenu a précisé d’emblé qu’ils ne sont ni de la famille politique de Idrissa Seck, ni de sa coalition, encore moins de son parti, le patron de Rds a indiqué que son parti ne pouvait ne pas alerter quant à la situation. « (…) En tant que modestes militants de la Démocratie, nous sommes scandalisés d'apprendre, comme tout le monde, par voie de presse, qu'on serait en train de concocter dans des laboratoires politiques clandestins un coup fourré politico-judiciaire, pour mettre hors-compétition le leader du parti "Rewmi", candidat à la prochaine Présidentielle.», dit-il dans un communiqué signé au nom du Bureau politique de son parti.
Poursuivant, il ajoute que «si ces manœuvres souterraines et anti-démocratiques sont avérées», le Rds les désapprouvent hautement, en ce qu'elles constituent une entorse grave aux principes et valeurs qui fondent la République, que nous avons tous la prétention d'incarner et de défendre.
«Au terme de notre Charte fondamentale chaque citoyen, jouissant de ses prérogatives civiques, a le droit le plus absolu de briguer les suffrages de ses concitoyens, à l'occasion de n'importe quelle joute électorale, fut-elle aussi décisive que la Présidentielle du 24 février 2019 toute proche.», explique le membre de l’Ong Jamra.
Terminant sa note, Mame Mactar Gueye et son parti appellent au respect scrupuleux des ambitions légitimes de tous les prétendants, déclarés ou en veilleuse. « Le Rds exhorte les tenants du pouvoir comme les acteurs de l'opposition à mettre un terme à l'escalade de la violence verbale, en commençant par mettre un bémol aux invectives et procès d'intention en tous genres, sources potentielles de dérives, qui ont abrégé l'expérience démocratique de nombre de jeunes pays du continent.», dit-il invitant à tout le monde à garder à l'esprit que l'histoire du Sénégal ne s'arrête pas le 24 février 2018 et priant Allah de veiller sur «notre cher Sénégal».
Sidy Djimby NDAO