Fin de la tension entre la société civile et le ministère de l’Intérieur. Les médiateurs qui ont rencontré Aly Ngouille Ndiaye ont pu obtenir un accord qui, à terme, va permettre à Lead Afrique francophone de retrouver son agrément.
Lors de leur conférence de presse de mercredi dernier, les organisations de la société civile avaient révélé l’existence d’une médiation, raison pour laquelle elles ne pouvaient pas aller trop loin, à ce moment-là, dans le bras de fer avec l’Etat. Ce qu’elles n’avaient pas dit, c’est que les bonnes volontés, dont elles parlaient comme médiateurs, ne sont autres que des personnalités bien connues de la société civile. En effet, cette médiation a été initiée par des doyens du secteur :Alioune Tine, Sadikh Niass, Djiby Guèye et Mamadou Mignane Diouf. C’est mercredi dernier, au soir, que ces derniers ont rencontré le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye. L’objectif étant de faire en sorte qu’il y ait une solution, convenable et non frustrante pour les protagonistes. A l’issue de la rencontre, Aly Ngouille Ndiaye a lâché du lest et un accord a été trouvé.
Un accord selon lequel Enda, qui couvre l’Ong Lead Afrique francophone, va faire un recours. Il devait être déposé hier, mais en réalité le recours n’est qu’une simple formalité, pour que l’autorité ne perde pas la face dans cette affaire. Ainsi, le recours devant passer comme lettre à la poste, l’Ong bannie retrouvera très prochainement son agrément. Selon des sources proches de la médiation, les acteurs ont convenu qu’avec la tension politique actuelle, ouvrir un autre front risquait d’être de trop et préjudiciable à tous. Dès lors, il serait plus sage de trouver un compromis qui satisferait tout le monde. Toutefois, selon nos interlocuteurs, la société civile reste déterminée à mener ses missions citoyennes, que l’état de notre avancée démocratique ne permet plus de remettre en cause.
C’est le 5 novembre dernier que le ministre de l’Intérieur a pris un arrêté mettant fin aux activités de l’Ong Lead Afrique francophone, mais c’est en fin de semaine dernière (vendredi) que la notification en a été faite à l’intéressée. Un retrait d’agrément qui fait suite à une enquête sur les financements du mouvement Y en a marre, qui transiteraient par l’Ong. Depuis lors, c’est la levée de bouclier au sein de la société civile qui s’est sentie visée et menacée. Surtout que, quelques jours auparavant, le chef de l’Etat en personne s’en était pris rudement aux représentants d’Amnesty International au Sénégal, les qualifiant de politiciens qui soutiennent l’opposition.
Mbaye THIANDOUM
Lors de leur conférence de presse de mercredi dernier, les organisations de la société civile avaient révélé l’existence d’une médiation, raison pour laquelle elles ne pouvaient pas aller trop loin, à ce moment-là, dans le bras de fer avec l’Etat. Ce qu’elles n’avaient pas dit, c’est que les bonnes volontés, dont elles parlaient comme médiateurs, ne sont autres que des personnalités bien connues de la société civile. En effet, cette médiation a été initiée par des doyens du secteur :Alioune Tine, Sadikh Niass, Djiby Guèye et Mamadou Mignane Diouf. C’est mercredi dernier, au soir, que ces derniers ont rencontré le ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye. L’objectif étant de faire en sorte qu’il y ait une solution, convenable et non frustrante pour les protagonistes. A l’issue de la rencontre, Aly Ngouille Ndiaye a lâché du lest et un accord a été trouvé.
Un accord selon lequel Enda, qui couvre l’Ong Lead Afrique francophone, va faire un recours. Il devait être déposé hier, mais en réalité le recours n’est qu’une simple formalité, pour que l’autorité ne perde pas la face dans cette affaire. Ainsi, le recours devant passer comme lettre à la poste, l’Ong bannie retrouvera très prochainement son agrément. Selon des sources proches de la médiation, les acteurs ont convenu qu’avec la tension politique actuelle, ouvrir un autre front risquait d’être de trop et préjudiciable à tous. Dès lors, il serait plus sage de trouver un compromis qui satisferait tout le monde. Toutefois, selon nos interlocuteurs, la société civile reste déterminée à mener ses missions citoyennes, que l’état de notre avancée démocratique ne permet plus de remettre en cause.
C’est le 5 novembre dernier que le ministre de l’Intérieur a pris un arrêté mettant fin aux activités de l’Ong Lead Afrique francophone, mais c’est en fin de semaine dernière (vendredi) que la notification en a été faite à l’intéressée. Un retrait d’agrément qui fait suite à une enquête sur les financements du mouvement Y en a marre, qui transiteraient par l’Ong. Depuis lors, c’est la levée de bouclier au sein de la société civile qui s’est sentie visée et menacée. Surtout que, quelques jours auparavant, le chef de l’Etat en personne s’en était pris rudement aux représentants d’Amnesty International au Sénégal, les qualifiant de politiciens qui soutiennent l’opposition.
Mbaye THIANDOUM