Hier, le juge de la Chambre criminelle de Dakar a suivi le procureur qui, à l'audience du 16 février dernier, avait requis la réclusion criminelle à perpétuité contre Serigne Mamadou Mansour Diop, pour des faits de parricide qui remontent au 23 novembre 2017. Ce matin-là, il avait eu une altercation avec son père, l’imam de la mosquée du quartier Darou Salam de Diamaguène Sicap-Mbao, Serigne Mbaye Sy Diop. A l'origine de leur conflit, son géniteur avait refusé de lui donner de l'argent pour son petit-déjeuner. Ainsi, piqué par on ne sait quelle mouche, Mansour Diop a tout bonnement trucidé son père. Lors de son interrogatoire préliminaire, il avait reconnu les faits en livrant des détails précis. «Je me suis battu avec mon père dans sa chambre. Je lui ai infligé deux coups de couteau à la poitrine. Quand il est tombé, je l’ai égorgé. Ceci fait, je l’ai enfermé dans la chambre avant de laver le couteau et l’offrir à un berger peulh. Je n’étais pas lucide au moment des faits. Je consommais de la drogue et buvais de l’alcool», avait-il relaté. Plus loin dans ses aveux, il avait face au juge d'instruction soutenu avoir suivi les instructions de son père qui lui avait demandé de l’achever. Par ailleurs, lors de son interrogatoire devant la Chambre criminelle, Mansour Diop avait tout balayé en déclarant qu'il n'était pas sur les lieux au moment des faits.
Mansour Diop prend la perpétuité
Hier, le juge de la Chambre criminelle de Dakar a suivi le procureur qui, à l'audience du 16 février dernier, avait requis la réclusion criminelle à perpétuité contre Serigne Mamadou Mansour Diop, pour des faits de parricide qui remontent au 23 novembre 2017. Ce matin-là, il avait eu une altercation avec son père, l’imam de la mosquée du quartier Darou Salam de Diamaguène Sicap-Mbao, Serigne Mbaye Sy Diop. A l'origine de leur conflit, son géniteur avait refusé de lui donner de l'argent pour son petit-déjeuner. Ainsi, piqué par on ne sait quelle mouche, Mansour Diop a tout bonnement trucidé son père. Lors de son interrogatoire préliminaire, il avait reconnu les faits en livrant des détails précis. «Je me suis battu avec mon père dans sa chambre. Je lui ai infligé deux coups de couteau à la poitrine. Quand il est tombé, je l’ai égorgé. Ceci fait, je l’ai enfermé dans la chambre avant de laver le couteau et l’offrir à un berger peulh. Je n’étais pas lucide au moment des faits. Je consommais de la drogue et buvais de l’alcool», avait-il relaté. Plus loin dans ses aveux, il avait face au juge d'instruction soutenu avoir suivi les instructions de son père qui lui avait demandé de l’achever. Par ailleurs, lors de son interrogatoire devant la Chambre criminelle, Mansour Diop avait tout balayé en déclarant qu'il n'était pas sur les lieux au moment des faits.
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