Au rythme où vont les choses, le Sénégal aura deux gouvernements : l’un encore dirigé par Mahammed Boun Abdallah Dionne et un autre qui se trouve à la présidence de la République sous l’autorité directe et unique de His Excellency Macky Sall. il suffit de voir les dernières nominations pour se rendre compte que ce sont les «Fedayins», prêts à tout pour lui, que le chef de l’Etat a regroupés autour de soi, entre le palais et la présidence de la République. Dans un premier temps, «Niangal» a nommé Mahammed Boun Abdallah Dionne ministre d’Etat-Secrétaire général de la Présidence de la République. Juste après, il a pris un autre décret pour nommer Docteur Augustin Tine, ministre-Directeur de cabinet. Des gens dont la loyauté ne souffrent d’aucune contestation. Visez la suite…
La nomination de l’autre loyauté personnifiée est tombée hier. Et pourtant, «Les Echos» avaient eu écho de cette nomination depuis dimanche, mais, comme le Sénégal est un pays de rumeurivores, la rédaction a préféré attendre. Mame Mbaye Niang, jusque-là ministre du Tourisme, a été bombardé ministre-chef de cabinet du président de la République. Il remplace à ce poste stratégique Moustapha Diakhaté, un autre Fedayin, mais plus libre d’esprit. Avec ce poste central, Mame Mbaye Niang devient le numéro 2 du cabinet présidentiel après Docteur Augustin Tine. Et si on sait que tout le pouvoir est désormais concentré au Palais, on peut comprendre aisément quel rôle Mame Mbaye Niang va jouer aux côtés de son mentor.
Le tailleur de haute couture constitutionnelle est retourné à la maison blanche. Ismaïla Madior Fall, qui quitte la justice, devient ministre d’Etat à la Présidence de la République. S’il n’est pas étiqueté «loyal-loyal», il reste constant qu’il a un rôle éminent à jouer dans ce gouvernement du Palais. Avec toutes les réformes annoncées et les écueils à éviter, Macky Sall aura besoin de toute la science de Ismaïla Madior Fall avant de prendre ou de signer toute décision ou encore pour formaliser tout ce qu’il aura à faire. Ceux qui croient donc que ce sont des gens choisis au pif pour être casés devraient revoir leur analyse. C’est plus profond que ça.
Comme c’est la mode actuellement, c’est à travers les réseaux sociaux que Ismaïla Madior Fall s’est exprimé. L’ancien ministre de la Justice, que des analystes avaient tôt fait d’envoyer dans les amphithéâtres, a posté sur sa page Facebook un petit message : «Merci au président de la République pour la confiance renouvelée en ma modeste personne, en me nommant ministre d'État à la présidence de la République», a-t-il écrit.
La nomination de l’autre loyauté personnifiée est tombée hier. Et pourtant, «Les Echos» avaient eu écho de cette nomination depuis dimanche, mais, comme le Sénégal est un pays de rumeurivores, la rédaction a préféré attendre. Mame Mbaye Niang, jusque-là ministre du Tourisme, a été bombardé ministre-chef de cabinet du président de la République. Il remplace à ce poste stratégique Moustapha Diakhaté, un autre Fedayin, mais plus libre d’esprit. Avec ce poste central, Mame Mbaye Niang devient le numéro 2 du cabinet présidentiel après Docteur Augustin Tine. Et si on sait que tout le pouvoir est désormais concentré au Palais, on peut comprendre aisément quel rôle Mame Mbaye Niang va jouer aux côtés de son mentor.
Le tailleur de haute couture constitutionnelle est retourné à la maison blanche. Ismaïla Madior Fall, qui quitte la justice, devient ministre d’Etat à la Présidence de la République. S’il n’est pas étiqueté «loyal-loyal», il reste constant qu’il a un rôle éminent à jouer dans ce gouvernement du Palais. Avec toutes les réformes annoncées et les écueils à éviter, Macky Sall aura besoin de toute la science de Ismaïla Madior Fall avant de prendre ou de signer toute décision ou encore pour formaliser tout ce qu’il aura à faire. Ceux qui croient donc que ce sont des gens choisis au pif pour être casés devraient revoir leur analyse. C’est plus profond que ça.
Comme c’est la mode actuellement, c’est à travers les réseaux sociaux que Ismaïla Madior Fall s’est exprimé. L’ancien ministre de la Justice, que des analystes avaient tôt fait d’envoyer dans les amphithéâtres, a posté sur sa page Facebook un petit message : «Merci au président de la République pour la confiance renouvelée en ma modeste personne, en me nommant ministre d'État à la présidence de la République», a-t-il écrit.