Encore une fille citée dans une banale dispute qui tourne au meurtre d’un soudeur métallique nommé B. Mb. Gasse Diop, 20 ans, par son ami du nom de S. M. Djamil Diop, chauffeur. Il ne s’agit pas cependant d’un crime passionnel. En effet, après avoir hélé la fille dans la rue, Djamil s’est réfugié derrière son pote Gasse et le désigne comme étant l’auteur. Ce que celui-ci a désapprouvé avec véhémence.
Une violente bagarre au couteau a opposé deux jeunes garçons, avant-hier, nuit, au quartier Tally Diallo de Thiaroye Gare. Tous les deux étaient de vieux amis et voisins qui se fréquentaient à longueur de journée. Comme ce fut le cas de la nuit du meurtre.
Tout bascule entre les vieux amis lorsqu’une fille sexy surgit
Ce jour-là, les deux amis passent ensemble la journée, prennent le thé et se rendent ensuite à la plage de la localité pour une partie de baignade. A la tombée de la nuit, ils se retrouvent tous à leur habituel lieu de rencontre dans le quartier avec d’autres camarades et discutent tranquillement. Soudain, une fille, habillée en tenue hyper sexy et aux formes généreuses, surgit d’une ruelle et marche dans la direction des jeunes garçons quiapprécient sa beauté et se laissent aller à des commentaires à l’eau de rose.
Djamil hèle la fille et désigne Gasse, qui dénonce sa lâcheté
Djamil Diop joue à l’audacieux et tente de draguer la jeune fille en la hélant. Celle-ci s’arrête net, se retourne aussitôt et cherche du regard celui qui l’appelle. Mais, Djamil ravale son courage et désigne du doigtson ami Gasse Diop comme étant l’auteur. Ce dernier s’emporte, crache du venin sur son accusateur et le crible de propos désobligeants. Une vive dispute éclate. Les deux garçons se rentrent dedans et engagent une altercation devant leurs camarades et voisins de quartier, qui s’interposent et les séparent.
Il plante deux coups de couteau dans la cage thoracique de Gasse
Mais, au cours de la rixe, d’après Djamil, Gasse a profité de la mêlée et lui a assené un violent coup de poing à la figure. Il se retrouve avec une blessure et soupçonne son antagoniste d’avoir usé d’un métal qu’il aurait enfilé à la main, avant de lui occasionner la blessure. Ainsi, déclare le jeune garçon, il s’engouffre dans la maison, s’arme d’un couteau et revient à la charge pour se venger contre son ami. Il lui plante alors deux coups de l’arme blanche dans la cage thoracique. Celui-ci pousse un long cri de détresse et s’écroule brusquement.
Djamil interpellé sur les lieux par une patrouille de police
Des gens l’embarquent à bord d’un véhicule et le conduisent au centre hospitalier de la localité. Alertés, les éléments de la brigade de recherche de Thiaroye débarquent aussitôt sur les lieux, identifient l’auteur du coup de couteau et l’appréhendent sur place. Ils l’embarquent à bord de leur véhicule d’intervention et l’acheminent au commissariat.
Les familles frôlent la bataille rangée, l’arme du crime disparaît
Meurtris, des parents du blessé laissent éclater leur colère, se massent devant la maison du nommé Djamil Diop et crient à la vengeance. Les proches de celui-ci battent le rappel des membres de la famille, se mettent sur leurs gardes et guettent la moindre vendetta du camp d’en face. Craignant un bain de sang, des voisins alertent à nouveau les flics, qui reviennent et s’interposent. Mais, dans le feu de l’action, des gens se fondent dans la foule et font disparaître l’arme du crime, histoire de brouiller les pistes.
Il décède tard la nuit à l’hôpital, le meurtre visé
Tard dans la même nuit, la famille débarque au commissariat et annonce le décès du jeune soudeur métallique. Ce qui du reste donne une autre tournure à la rixe. Et incite les flics à viser le meurtre avec usage d’arme blanche (couteau). Même s’ils n’ont pas encore retrouvé l’arme du crime. S. M. Djamil Diop, né en 1997, pourrait être présenté aujourd’hui devant le procureur du tribunal de grande instance de Pikine/Guédiawaye pour l’incrimination pénale visée plus haut.
Vieux Père NDIAYE
Fausse alerte sur le suicide du présumé meurtrier à la police
Une folle rumeur relative au suicide du présumé meurtrier au commissariat de police de Thiaroye a circulé, hier, dans le quartier Tally Diallo de Thiaroye Gare, où le duel à mort a eu lieu dans la nuit du mercredi au jeudi dernier, vers 00h. Mais, après recoupements à bonnes sources, il n’en était rien. Car, le présumé meurtrier est toujours sous le régime de la garde à vue au commissariat. N’empêche, des gens continuaient à croire dur comme fer au suicide.
V. P. NDIAYE