La mort de la petite Aïcha Diallo aura peut-être le mérite de faire bouger les choses et éradiquer au mieux le laxisme au sein de structures publiques, notamment nos hôpitaux. Et pour cause, l’indignation ne cesse de prendre de l’ampleur, depuis l’annonce de la mauvaise nouvelle. La dernière est celle du Front anti Ape anti Cfa. Estimant que depuis quelques jours, l’opinion publique est scandalisée par l’histoire de cette jeune fille de 12 ans, Guy Marius Sagna et Cie déplorent qu’au-delà de l’émotion légitime, seules des actions ponctuelles du ministre de la Santé qui, selon eux, au mieux des cas, aboutiront à un classement sans suite ou à la sanction d’un lampiste, ont été entreprises.
Poursuivant, le Front anti Ape anti Cfa estime qu’il est venu le temps de poser «les vraies questions». Ainsi, note-t-il, «le système sanitaire et l’hôpital sénégalais sont structurellement malades et Aïssatou n’en est que la énième victime et malheureusement pas la dernière». Mais déjà, pour eux, il est impossible de comprendre la situation de nos hôpitaux, sans se souvenir qu’ils fonctionnent conformément à la lettre et à l’esprit de la Réforme hospitalière de 1998 adoptée le 12 février 1998 par l’Assemblée nationale. «C’est à partir de cette date que le Sénégal est passé de «l’hôpital administration» à «l’hôpital entreprise». Cette réforme hospitalière entrait dans le cadre des plans d’ajustement structurel du Fonds monétaire international (Fmi) et de la Banque mondiale (Bm) qui imposent à nos Etats des diktats, parmi lesquels la réduction des budgets des secteurs dits sociaux (éducation, santé)», s’indignent-ils.
Rappelant que pour justifier cette politique, le Parti socialiste et le Président Abdou Diouf avaient évoqué la fameuse phrase «moins d’Etat mieux d’Etat», le Front ajoute que «c’est cette politique néolibérale appliquée à nos hôpitaux qui fait vivre quotidiennement à notre peuple ces scandales, comme celui de la petite Aïssatou». Ainsi, Guy Marius Sagna et Cie, qui imputent cette responsabilité à «la soumission» de notre État au Fmi et à la Banque mondiale et l’application de leurs politiques néolibérales, propose l’évaluation de cette réforme hospitalière de 1998 et le passage de «l’hôpital entreprise» à l’hôpital des peuples.
Sidy Djimby NDAO
Poursuivant, le Front anti Ape anti Cfa estime qu’il est venu le temps de poser «les vraies questions». Ainsi, note-t-il, «le système sanitaire et l’hôpital sénégalais sont structurellement malades et Aïssatou n’en est que la énième victime et malheureusement pas la dernière». Mais déjà, pour eux, il est impossible de comprendre la situation de nos hôpitaux, sans se souvenir qu’ils fonctionnent conformément à la lettre et à l’esprit de la Réforme hospitalière de 1998 adoptée le 12 février 1998 par l’Assemblée nationale. «C’est à partir de cette date que le Sénégal est passé de «l’hôpital administration» à «l’hôpital entreprise». Cette réforme hospitalière entrait dans le cadre des plans d’ajustement structurel du Fonds monétaire international (Fmi) et de la Banque mondiale (Bm) qui imposent à nos Etats des diktats, parmi lesquels la réduction des budgets des secteurs dits sociaux (éducation, santé)», s’indignent-ils.
Rappelant que pour justifier cette politique, le Parti socialiste et le Président Abdou Diouf avaient évoqué la fameuse phrase «moins d’Etat mieux d’Etat», le Front ajoute que «c’est cette politique néolibérale appliquée à nos hôpitaux qui fait vivre quotidiennement à notre peuple ces scandales, comme celui de la petite Aïssatou». Ainsi, Guy Marius Sagna et Cie, qui imputent cette responsabilité à «la soumission» de notre État au Fmi et à la Banque mondiale et l’application de leurs politiques néolibérales, propose l’évaluation de cette réforme hospitalière de 1998 et le passage de «l’hôpital entreprise» à l’hôpital des peuples.
Sidy Djimby NDAO