Alors que les Sénégalais, notamment les dirigeants, ne semblent point ébranléspar la multiplication des morts dans les océans, ce n’est pas le cas pour ceux qui regardent le pays de la Teranga de loin. Hier, le secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies (Onu), Antonio Guterres, s’est dit horrifié par ce qui se passe dans notre pays. Ce n’est que 16 heures après que le président de la République a exprimé sa profonde compassion et présenté ses condoléances attristées aux familles endeuillées. De son côté, l’Organisation internationale pour les migrations (Oim) a animé, jeudi, une conférence de presse pour donner ses chiffres.
Les drames de la migration se succèdent le long des côtes de l’Afrique de l’Ouest. 140 personnes qui tentaient de rejoindre l’Europe se sont noyées au large des côtes du Sénégal, suite au naufrage d’un bateau transportant 200 migrants. C’est ce qu’a indiqué avant-hier jeudi l'Organisation internationale des migrations (Oim) dans un communiqué, estimant qu'il «s'agit du naufrage le plus meurtrier en 2020».
Suffisant pour faire réagir le secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies (Onu), Antonio Guterres, qui n’a pu cacher ses émotions. «Je suis horrifié d’apprendre qu’au moins 140 personnes sont mortes dans un naufrage au large des côtes du Sénégal.», a déclaré Antonio Guterres dans un tweet posté jeudi soir. Poursuivant, le secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies ajoute que «toute personne à la recherche d’une vie meilleure mérite sécurité et dignité.»
Avant de terminer par ce qui sonne comme un appel aux Européens à faciliter le visa à la jeunesse africaine, afin que celle-ci puisse voyager de manière régulière.«Nous avons besoin de routes sûres et légales pour les migrants et les réfugiés», a déclaré le diplomate portugais.
16 heures après la réaction du patron de l’organisation mondiale, le président Macky Sall a exprimé «sa profonde compassion», présentant ses condoléances attristées aux familles endeuillées, à travers un communiqué rendu public vers 14 heures hier. «Son Excellence Monsieur le Président Macky Sall exprime sa profonde compassion et présente ses condoléances attristées aux familles endeuillées par les naufrages de pirogues survenus récemment sur les voies de la migration clandestine», note le document, précisant que le Président Sall prie pour le repos de l’âme des victimes.
Ensuite, place aux tentatives d’explication. Sur ce registre, le communiqué note que, s’agissant du dernier cas qui s’est déroulé au large des côtes sénégalaises, dès que l’alerte a été donnée, la Marine nationale a projeté sur les lieux les moyens nécessaires pour mener des opérations de secours qui ont permis le sauvetage de plusieurs passagers de l’embarcation.«Le chef de l’État a donné les instructions pour qu’une assistance immédiate soit apportée aux familles éplorées. De même, des moyens additionnels exceptionnels seront mobilisés par la Délégation à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes pour soutenir les rescapés des naufrages et leur apporter, ainsi qu’aux autres jeunes des zones concernées, la formation, le financement et l’encadrement nécessaires pour développer des projets générateurs de revenus», lit-on sur le document.
Aussi, précise le communiqué, devant la recrudescence de la migration clandestine, «le chef de l’État a donné des instructions fermes pour le renforcement du contrôle des embarcations, de la surveillance côtière, de l’identification et du démantèlement systématique des réseaux de passeurs qui organisent ce trafic illicite».
Sidy Djimby NDAO
Les drames de la migration se succèdent le long des côtes de l’Afrique de l’Ouest. 140 personnes qui tentaient de rejoindre l’Europe se sont noyées au large des côtes du Sénégal, suite au naufrage d’un bateau transportant 200 migrants. C’est ce qu’a indiqué avant-hier jeudi l'Organisation internationale des migrations (Oim) dans un communiqué, estimant qu'il «s'agit du naufrage le plus meurtrier en 2020».
Suffisant pour faire réagir le secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies (Onu), Antonio Guterres, qui n’a pu cacher ses émotions. «Je suis horrifié d’apprendre qu’au moins 140 personnes sont mortes dans un naufrage au large des côtes du Sénégal.», a déclaré Antonio Guterres dans un tweet posté jeudi soir. Poursuivant, le secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies ajoute que «toute personne à la recherche d’une vie meilleure mérite sécurité et dignité.»
Avant de terminer par ce qui sonne comme un appel aux Européens à faciliter le visa à la jeunesse africaine, afin que celle-ci puisse voyager de manière régulière.«Nous avons besoin de routes sûres et légales pour les migrants et les réfugiés», a déclaré le diplomate portugais.
16 heures après la réaction du patron de l’organisation mondiale, le président Macky Sall a exprimé «sa profonde compassion», présentant ses condoléances attristées aux familles endeuillées, à travers un communiqué rendu public vers 14 heures hier. «Son Excellence Monsieur le Président Macky Sall exprime sa profonde compassion et présente ses condoléances attristées aux familles endeuillées par les naufrages de pirogues survenus récemment sur les voies de la migration clandestine», note le document, précisant que le Président Sall prie pour le repos de l’âme des victimes.
Ensuite, place aux tentatives d’explication. Sur ce registre, le communiqué note que, s’agissant du dernier cas qui s’est déroulé au large des côtes sénégalaises, dès que l’alerte a été donnée, la Marine nationale a projeté sur les lieux les moyens nécessaires pour mener des opérations de secours qui ont permis le sauvetage de plusieurs passagers de l’embarcation.«Le chef de l’État a donné les instructions pour qu’une assistance immédiate soit apportée aux familles éplorées. De même, des moyens additionnels exceptionnels seront mobilisés par la Délégation à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes pour soutenir les rescapés des naufrages et leur apporter, ainsi qu’aux autres jeunes des zones concernées, la formation, le financement et l’encadrement nécessaires pour développer des projets générateurs de revenus», lit-on sur le document.
Aussi, précise le communiqué, devant la recrudescence de la migration clandestine, «le chef de l’État a donné des instructions fermes pour le renforcement du contrôle des embarcations, de la surveillance côtière, de l’identification et du démantèlement systématique des réseaux de passeurs qui organisent ce trafic illicite».
Sidy Djimby NDAO