MORT DE MAME CHEIKH NIASS La contre-expertise médicale blanchit totalement l’ex chef de poste de police de Wakhinane Nimzath



 
Trêve de polémique, de spéculation et autres supputations sur la cause de la mort de Mame Cheikh Niass. Le jeune émigré est décédé d’une mort naturelle. C’est ce qu’attestent les résultats de l’autopsie, qui ont été publiés, hier, vers les coups de 15h. Le certificat de genre de mort conclut à une «mort naturelle à la suite d’une infection à virus sars-cov-2 (Covid-19) avec atteinte pulmonaire massive, sur terrain de diabète décompensé avec acidocétose».
 
 
En termes clairs, le document scientifique évoque une «absence de lésions ou de stigmates de torture physique». Ainsi, Niass n’a jamais fait l’objet de sévices corporels ou de maltraitance physique de quelque nature que ce soit durant son interpellation, sa conduite au poste de police de Wakhinane Nimzatt, de sa garde à vue et de son déferrement au parquet du palais de justice de Pikine/Guédiawaye. Voilà ce qui est maintenant clair comme l’eau de roche. Mais surtout qui lave totalement de tout soupçon le Lieutenant de police Bachir Ndiaye, qui fut l’ancien chef de poste de police de Wakhinane Nimzatt.
Le certificat de genre de mort a été délivré par le professeur Ibou Thiam et les docteurs Abdou Magib Gaye et Alioune Badara Diouf. Ces derniers sont en service au laboratoire d’anatomie cytologie pathologiques de l’hôpital Aristide Le Dantec. Un certificat aux fins d’inhumation a été remis à la famille. Niass a été interpellé le 23 septembre dernier pour «défaut de carte grise et de police d’assurance»,  lors d’un contrôle de routine par  un agent. L’émigré a disjoncté et s’est défoulé comme pas permis sur l’agent interpellateur qui l’a conduit au poste de police.      
Vieux Père NDIAYE
 
 
 
LES ECHOS

Dans la même rubrique :