Tout comme dans l’affaire Idrissa Goudiaby, le procureur de Ziguinchor a ouvert une information judiciaire en ce qui concerne l’affaire Alexis Diatta. Selon nos informations, le chef du Parquet de Ziguinchor a fait son réquisitoire introductif pour confier le dossier au juge d’instruction, en visant l’homicide volontaire contre X. Pour sa part, le magistrat instructeur, pour éclairer sa lanterne, envisage de faire une expertise balistique.
La mort de Alexis Diatta est intervenue quasiment au même moment que celle d’Idrissa Goudiaby. Mais, dans le traitement des affaires, la cadence n’est pas la même. Depuis fort longtemps, le dossier du taximan a été confié au juge d’instruction, alors que celui d’Alexis Goudiaby trainait au niveau de l’enquête de la gendarmerie. Mais, les pandores ont bouclé leur enquête et ont déposé le rapport sur la table du procureur de la République. Le chef du Parquet de Ziguinchor a même fait son réquisitoire et confié l’affaire au juge d’instruction. Idrissa Diallo a visé le chef d’homicide volontaire en visant X ; à charge pour le magistrat instructeur d’identifier X au cours de son enquête. Il nous revient que le magistrat instructeur s’est inscrit dans la dynamique de trouver la vérité de dans cette histoire ; il a ainsi promis de faire une expertise balistique pour mieux éclairer sa lanterne.
Pour rappel, Alexis Diatta a été tué à Bignona lors des dernières manifestations de juin dernier. Le premier rapport de l’expertise médicale avait conclu à une mort par balle. Reste à imputer ce meurtre à la bonne personne. Mais, pour les populations de la zone, il n’y a aucun doute, c’est un gendarme qui l’a tué, car les hommes en bleu avaient fait usage d’arme à feu pour disperser la foule. Mais, tout cela pourrait être confirmé ou infirmé au terme de l’enquête du juge. Le dossier a pris du retard par rapport à l’affaire Idrissa Goudiaby, du fait que les gendarmes tenaient à entendre une dame qui avait ramassé le téléphone portable de la victime et qui se trouvait depuis quelque temps à Dakar. L’ont-ils retrouvée ? En tout cas, l’enquête a été bouclée et le dossier transmis au procureur qui a ouvert une information judiciaire. Du coup, toutes les deux affaires sont aujourd’hui entre les mains du magistrat instructeur qui doit situer les responsabilités. Le temps de la justice n’étant pas celui des parties civiles, ces dernières ne comptent pas croiser les bras et dormir sur leurs lauriers laissant la justice prendre tout son temps ou bien trop de temps. Des actions sont envisagées si cela traine.
Alassane DRAME
La mort de Alexis Diatta est intervenue quasiment au même moment que celle d’Idrissa Goudiaby. Mais, dans le traitement des affaires, la cadence n’est pas la même. Depuis fort longtemps, le dossier du taximan a été confié au juge d’instruction, alors que celui d’Alexis Goudiaby trainait au niveau de l’enquête de la gendarmerie. Mais, les pandores ont bouclé leur enquête et ont déposé le rapport sur la table du procureur de la République. Le chef du Parquet de Ziguinchor a même fait son réquisitoire et confié l’affaire au juge d’instruction. Idrissa Diallo a visé le chef d’homicide volontaire en visant X ; à charge pour le magistrat instructeur d’identifier X au cours de son enquête. Il nous revient que le magistrat instructeur s’est inscrit dans la dynamique de trouver la vérité de dans cette histoire ; il a ainsi promis de faire une expertise balistique pour mieux éclairer sa lanterne.
Pour rappel, Alexis Diatta a été tué à Bignona lors des dernières manifestations de juin dernier. Le premier rapport de l’expertise médicale avait conclu à une mort par balle. Reste à imputer ce meurtre à la bonne personne. Mais, pour les populations de la zone, il n’y a aucun doute, c’est un gendarme qui l’a tué, car les hommes en bleu avaient fait usage d’arme à feu pour disperser la foule. Mais, tout cela pourrait être confirmé ou infirmé au terme de l’enquête du juge. Le dossier a pris du retard par rapport à l’affaire Idrissa Goudiaby, du fait que les gendarmes tenaient à entendre une dame qui avait ramassé le téléphone portable de la victime et qui se trouvait depuis quelque temps à Dakar. L’ont-ils retrouvée ? En tout cas, l’enquête a été bouclée et le dossier transmis au procureur qui a ouvert une information judiciaire. Du coup, toutes les deux affaires sont aujourd’hui entre les mains du magistrat instructeur qui doit situer les responsabilités. Le temps de la justice n’étant pas celui des parties civiles, ces dernières ne comptent pas croiser les bras et dormir sur leurs lauriers laissant la justice prendre tout son temps ou bien trop de temps. Des actions sont envisagées si cela traine.
Alassane DRAME