MIRACLE SUR UN CHANTIER A GUEDIAWAYE: Un nouveau-né à moitié enterré dans un amas de béton, retrouvé en vie



 
 
Le quartier Médinatoul Mounawara de Pikine, situé dans le secteur de compétence des limiers du commissariat central de Guédiawaye, a été hier matin le théâtre d’une véritable scène d’horreur. Il s’agit en effet de la découverte d’un nouveau-né vivant dans des circonstances pour le moins abominables, sur un chantier de construction. La cruelle tentative d’assassinat d’un tout nouveau-né de sexe masculin, dans un tas de béton à Guédiawaye, a fait flop, grâce à la vigilance d’un maçon, qui s’était rendu sur le lieu de travail, aux premières heures de la matinée d’hier, pour confectionner des briques destinées à la construction d’un bâtiment.
Le nouveau-né avait la tête et une partie du corps ensevelies, excepté les pieds
C’est aux environs de 8 heures du matin, hier, que le maçon arrive sur leur chantier, se change et prend ses outils de travail pour se mettre à l’œuvre. Il sort auparavant les matériaux de fabrication de briques, s’avance sur le site et débute tranquillement son job. Il veut prélever du béton, se tourne vers un amas et donne un violent coup de pelle. Il remarque quelque chose de rigide enfoui et coincé dans le tas de béton et se rapproche pour voir clair. Il suspend sa corvée, tire un peu le machin et manque de tomber à la renverse. Il vient ainsi de découvrir sans nul doute l’horreur de sa vie : les pieds d’un nouveau-né abandonné et enseveli à plus de la moitié dans le monticule de béton.
L’enfant était encore en vie, gesticulait et semblait chercher le sein de la maman
Le fabricant de briques disjoncte, perd presque la voix et tremble de tout son corps comme une feuille morte. Il reprend à peine ses esprits, quitte en vitesse les lieux et court alerter les hommes du commissaire central de Guédiawaye, Ousmane Diédhiou. Il leur explique brièvement sa découverte et s’accompagne avec eux à bord de leur fourgonnette sur le lieu du drame. Une fois sur place, les policiers constatent l’horreur et informent les sapeurs-pompiers. Il y a eu cependant plus de peur que de mal. Le nourrisson était toujours vivant, gesticulait sans cesse et semblait chercher des deux mains collées sur la bouche le sein de sa maman pour téter et calmer les ardeurs de sa faim. Il avait la tête et une partie du corps ensevelies, excepté les pieds.
La vie du bébé miraculé de sexe masculin hors de danger à l’hôpital Roi Baudouin
Les soldats du feu extirpent alors le nouveau-né en vie de l’amas de béton, l’enveloppent dans une couverture et l’acheminent d’urgence à l’hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye. L’enfant est très vite pris en charge par les blouses blanches, qui lui prodiguent les premiers soins et le mettent sous surveillance médicale. On apprend que la vie du bébé miraculé est présentement hors de danger. Il se porte comme un charme et se trouve en ce moment aux petits soins dans le centre hospitalier du département de Guédiawaye.
L’appel à témoin ou à déposition sur Pv contre le ou les malfaiteur (s), lancé hier
La police centrale de Guédiawaye a ouvert une enquête dans le but d’élucider l’affaire et a lancé la traque à l’auteur de l’abandon de nouveau-né en vie dans un lieu public. D’après toujours nos sources, un appel à témoin ou à déposition sur procès-verbal (Pv) au commissariat central a été lancé, aux fins d’aider les policiers enquêteurs à débusquer et appréhender le ou les malfaiteurs encore dans la nature.
Vieux Père NDIAYE
 

Dans la même rubrique :