Les mouvements Aar Li Nu Bokk, Noo Lank et Doy na se sont levés pour exprimer leur désolation et leur frustration face à leurs revendications qui n’ont pas été prises en compte. De la spoliation massive des terres à la gestion de l’eau en passant par l’éducation, les trois plateformes ont dénoncé la posture du gouvernement. Face à la presse hier, ils ont annoncé une manifestation vendredi prochain à la Place de la Nation.
Les autorités adoptent toujours le silence devant des sujets sociaux. C’est du moins ce que pensent les mouvements Aar Li Nu Bokk, Noo Lank et Doy na. Pour les trois plateformes, leurs revendications qui durent depuis plusieurs mois ne sont pas prises en compte. «Cela fait des mois voire des années que nous nous battons et que nos revendications qui touchent des secteurs aussi divers que le foncier, l’éducation, les droits des travailleurs, l’eau, l’environnement, la gestion démocratique de nos communes, l’application des décisions de justice, la gestion démocratique de nos ressources naturelles, la vie chère avec notamment la hausse du prix de l’électricité, ne sont pas prises en compte».
Fatou Blondin Diop et ses camarades s’insurgent contre l’Etat par rapport aux malversations foncières qui ne cessent d’être révélées depuis l’affaire du littoral. Une situation difficile qui, d’après les activistes, est entièrement causée par l’exécutif, «qui spolie et encourage la spoliation massive des terres au profit des riches sénégalais et étrangers n’hésitant même pas pour satisfaire ses appétits à démolir des maisons ou à privatiser le littoral. Accaparement foncier contre lequel se battent les habitants de Guéréo, de Kiniabour 2, de Ballabougou (Nguéniène), de Gadaye et de Djilakh».
Aar Li Nu Bokk, Noo Lank et Doy na ont également profité de l’occasion pour exprimer leur soutien aux «travailleurs victimes d’arriérés de salaire, de licenciement arbitraire, de pillage de leur outil de travail, d’irrespect de leurs droits. Parmi ceux-ci, les travailleurs de Pcci, de ABS, du King Fahd Palace, les ex-contractuels de la Senelec».
Ainsi, ils ont décidé d’organiser une manifestation le vendredi 17 juillet 2020 à partir de 15 heures à la place de l’obélisque.
Khadidjatou DIAKHATE
Les autorités adoptent toujours le silence devant des sujets sociaux. C’est du moins ce que pensent les mouvements Aar Li Nu Bokk, Noo Lank et Doy na. Pour les trois plateformes, leurs revendications qui durent depuis plusieurs mois ne sont pas prises en compte. «Cela fait des mois voire des années que nous nous battons et que nos revendications qui touchent des secteurs aussi divers que le foncier, l’éducation, les droits des travailleurs, l’eau, l’environnement, la gestion démocratique de nos communes, l’application des décisions de justice, la gestion démocratique de nos ressources naturelles, la vie chère avec notamment la hausse du prix de l’électricité, ne sont pas prises en compte».
Fatou Blondin Diop et ses camarades s’insurgent contre l’Etat par rapport aux malversations foncières qui ne cessent d’être révélées depuis l’affaire du littoral. Une situation difficile qui, d’après les activistes, est entièrement causée par l’exécutif, «qui spolie et encourage la spoliation massive des terres au profit des riches sénégalais et étrangers n’hésitant même pas pour satisfaire ses appétits à démolir des maisons ou à privatiser le littoral. Accaparement foncier contre lequel se battent les habitants de Guéréo, de Kiniabour 2, de Ballabougou (Nguéniène), de Gadaye et de Djilakh».
Aar Li Nu Bokk, Noo Lank et Doy na ont également profité de l’occasion pour exprimer leur soutien aux «travailleurs victimes d’arriérés de salaire, de licenciement arbitraire, de pillage de leur outil de travail, d’irrespect de leurs droits. Parmi ceux-ci, les travailleurs de Pcci, de ABS, du King Fahd Palace, les ex-contractuels de la Senelec».
Ainsi, ils ont décidé d’organiser une manifestation le vendredi 17 juillet 2020 à partir de 15 heures à la place de l’obélisque.
Khadidjatou DIAKHATE